Le Centre de mémoire des essais nucléaires dans une phase d’accélération

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Les travaux s’accélèrent pour la mise en œuvre du centre de mémoire du nucléaire. Le troisième comité du projet co-présidé par l’État et le Pays a permis de dresser deux groupes de travail : l’un sur l’aspect matériel, l’autre sur le contenu scientifique. La réunion a également permis de fixer un calendrier.

Publié le 05/11/2019 à 15:50 - Mise à jour le 07/11/2019 à 9:07

Les travaux s’accélèrent pour la mise en œuvre du centre de mémoire du nucléaire. Le troisième comité du projet co-présidé par l’État et le Pays a permis de dresser deux groupes de travail : l’un sur l’aspect matériel, l’autre sur le contenu scientifique. La réunion a également permis de fixer un calendrier.

Vieux serpent de mer, le projet devrait se concrétiser dès la fin du mois. Un avis d’appel public à la concurrence a été lancé en août. Le choix d’une programmation scénographique et architecturale est attendu dans les prochaines semaines. L’entreprise retenue aura pour mission la mise en exposition du futur centre. L’occasion d’évoquer la polémique de l’accès aux archives scientifiques. « Il s’agit de trouver, dans le respect de la loi -qui est contraignante, qui est intervenue en 2008 et qui a changé les règles de communication des archives après cette date- pour voir comment on peut donner des dérogations soit par rapport au temps de conversation et de non-consultation des archives qui est de cinquante ans, soit en déclassifiant un certain nombre d’archives pour qu’elles soient accessibles à des scientifiques. (…) Il y a des tris à faire dans ces archives. Après, il s’agit de voir au sein de ces archives ce qui est utilisable pour le centre de mémoire où l’objectif est de pouvoir témoigner ce qu’il s’est passé, que les Polynésiens comprennent mieux ce qu’il s’est passé » explique Dominique Sorain, haut-commissaire de la République en Polynésie.

Le futur centre de mémoire du nucléaire où il y a un peu d’amiante et de plomb. (Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Devant une forte attente des Polynésiens, l’État et le Pays ont voulu donner un coup d’accélérateur au projet. À commencer par la répartition des tâches : la rétrocession du terrain pour l’État, le financement de la construction pour le Pays. « L’Etat transfère un terrain avec des bâtiments au Pays, qui lui se chargera de la construction du centre de mémoire. (…) Il faut avancer rapidement sur le bâtiment, sur le choix d’un programmiste, un opérateur qui va déterminer quel sera globalement le projet futur batimentaire. Il va être désigné au mois de novembre. Il présentera les premiers résultats de ces travaux en janvier. On souhaite aller vite dans le courant du premier semestre de l’année 2020 » ajoute Dominique Sorain.

Aucune échéance n’a encore été fixée pour l’ouverture du futur centre, en travaux de dépollution à ce stade.

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