Vanuatu, Salomon, et surtout Tahiti, Moorea, Raiatea et essentiellement les Marquises… Formée à l’art de la chocolaterie, Morgane Richard transforme elle-même les fèves venues de nos archipels et d’autres îles du Pacifique. Un must pour les fins gourmets et les connaisseurs de chocolat.
« C’est un cacao qui pousse tout seul. Il y a eu, il y a longtemps, des plantations. Elles ont été abandonnées et maintenant il reste quelques vestiges par-ci par-là, explique Morgane Richard, la gérante de la Chocolaterie by M. C’est un cacao qui est de très bonne qualité. Le terroir joue beaucoup. La terre est très riche et le cacao prend vraiment tous les meilleurs aspects de ce terroir. Donc on a un cacao qui est très fin, très rond en bouche, très léger, très doux. Et il pourrait se classer parmi les meilleurs du monde. »
L’Europe fait ainsi les yeux doux à ce chocolat d’exception. Mais faute d’approvisionnement suffisant en fèves, les chocolats made in Polynésie ne sont disponibles que pour le marché local. Les consommateurs ne vont pas s’en plaindre, quitte à payer plus cher qu’en grande surface.
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« C’est peut-être pas le même prix, mais ce n’est pas le même goût, assure Nelson, amateur de chocolat local. Donc au niveau qualité gustatif, il n’a rien à voir. Les chocolats travaillés artisanalement et les chocolats qu’on trouve en grande surface, il y a juste à comparer deux carrés de chocolat. Il n’y a pas photo. L’artisanal gagne à plate couture ! »
« On évite les chocolats industriels, confie Julien, papa d’un petit amateur de chocolat. On préfère lui en donner moins et de temps en temps, quitte à payer plus cher, lui donner du chocolat de qualité, et local. »
Pieuvres et poissons lune donnent une touche encore plus locale aux productions de cette fête de Pâques 2021. Mais à en juger par les étoiles dans les yeux des enfants, peu importe la forme, ce qui compte, c’est bien le goût et le parfum.