Le Conseil d’administration de la CPS invalide le protocole d’accord du 25 mars

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Vendredi s’est tenu le dernier conseil d’administration de la CPS avant son renouvellement. À l’ordre du jour : certains points du protocole d’accord signé le 25 mars dernier. Un protocole qui fait débat au sein des salariés de la caisse. Une pétition a été ratifié par une partie du personnel, pour contester cet accord. Finalement, il n’a pas été validé par le conseil d’administration.

Publié le 10/04/2021 à 10:54 - Mise à jour le 10/04/2021 à 11:02

Vendredi s’est tenu le dernier conseil d’administration de la CPS avant son renouvellement. À l’ordre du jour : certains points du protocole d’accord signé le 25 mars dernier. Un protocole qui fait débat au sein des salariés de la caisse. Une pétition a été ratifié par une partie du personnel, pour contester cet accord. Finalement, il n’a pas été validé par le conseil d’administration.

Neuf voix pour, neuf voix contre et deux abstentions. La délibération portant application du protocole d’accord du 25 mars n’a pas été validé par le conseil d’administration. Mais le texte n’est pas entièrement rejeté. « La plupart des éléments qui constituent le dossier, ce sont des choses qui vont être validées normalement. En réalité, il y a eu 9 revendications. Dans les 5 revendications, il y en a 5 ou 6 qui tournent vers le même sujet de reclassement des personnels. Et les autres, c’est pour noyer le poisson », estime Patrick Bagur, le vice-président du conseil d’administration de la CPS.

Selon certains membres du conseil d’administration, le protocole d’accord serait caduc. Il faudrait donc déposer un nouveau préavis de grève. Ce qui n’est pas de l’avis de l’actuel président du conseil d’administration Patrick Galenon : « Je ne sais pas s’il faut reposer un autre préavis. On va voir comment la direction, parce que c’est de la compétence de la direction pour le reclassement et tout ça, on verra avec le personnel comment ils vont régler le problème. On est au dernier conseil d’administration. C’est mon successeur qui va régler ça ».

Pour mettre un terme à ces discussions controversées, un recours devant le tribunal du travail pourrait être envisagé.

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