L’arbre, de 10 à 20 m, est classé dans la catégorie des espèces envahissantes par la direction de l’environnement. Car s’il enrichit le sol grâce à un apport conséquent en azote, il déstabilise les pentes rocheuses, favorise les glissements de terrain, et la chute de blocs, précise le site de la Diren. Le couper ne règle pas le problème : le falcata repousse même sur des terrains brûlés.
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Dans le quartier Vaitarau à Hitia’a O Te ra, le maire a du prendre un arrêté de péril imminent. Une famille a reçu un gros falcata dans sur son toît. Un autre menace de tomber lui aussi. Volumineux, il pourrait détruire la maison.
« Tavana demande à la famille de partir », explique Jean-Claude Apuarii, directeur général des services de la commune. « L’arrêté oblige la famille à sécuriser son domicile dans un délai d’un mois. Passé ce délai, si les travaux ne sont pas réalisés, la commune va demander à une entreprise de réaliser les travaux, mais la facture sera à la charge du propriétaire. On s’est rapprochés d’une entreprise d’abattage… elle avance un montant approximatif d’1,2 million ».
Un montant trop élevé pour cette famille, qui lance un appel aux autorités.
A Hitia’a O Te ra, le falcata envahit les hauteurs. La commune procède à des évacuations préventives des populations à risque lors de forts vents et de pluies importantes.