Alors qu’un voilier s’est échoué la semaine dernière sur la plage de la Pointe Vénus à Mahina, le tavana « va saisir les autorités maritimes pour interdire l’ancrage dans la zone », peut-on lire, ce mercredi, sur la page Facebook de la commune.
« Ce n’est pas la première fois que le maire de Mahina monte au créneau pour d’interdire le mouillage des voiliers dans la baie de Matavai », indique la mairie. Damas Teuira va donc « de nouveau saisir la Direction polynésienne des affaires maritimes pour demander le retrait de l’ancrage ».
Le maire s’inquiète en effet « depuis plusieurs années de la présence toujours plus nombreuse d’embarcations dans la baie » et « déplore la pollution visuelle, voire environnementale, engendrée par ces bateaux de plaisance ‘ventouses’ ».
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« Malgré l’existence d’une réglementation qui limite les sites et le temps de mouillage en Polynésie, à Mahina l’autorité communale constate l’absence de contrôle. Et plus récemment même, des propriétaires de voiliers ont prétexté que ce lieu était identifié comme point d’ancrage sur le site de la Dpam », ajoute la commune.
« Pour y avoir accès, les propriétaires doivent se déclarer 48 heures avant leur arrivée en Polynésie, s’inscrire sur le site, déclarer le navire et réserver le mouillage en indiquant la date et la durée. Mais certains ‘voileux’, peu inquiets d’un éventuel contrôle, profitent de ce ‘point d’ancrage’ officiel pour laisser croire qu’ils sont dans leur bon droit », précise celle-ci.
Mais ledit point d’ancrage « est uniquement destiné aux bateaux de croisière ou yachts, pas aux bateaux de plaisance ».
« Pourquoi aujourd’hui, cinq voiliers sont-ils présents dans la baie ? Les occupants ne semblent pas inquiétés, car certains sont là depuis longtemps », conclut la mairie.