Comment se porte l’Ifremer en Polynésie ? C’est ce qu’a voulu constater le président directeur général de cet institut en se rendant sur place. Une semaine durant, il a enchaîné une série de visites et de rencontres, afin de mieux connaître le travail effectué et les liens tissés par l’équipe locale.
« Mercredi, on était avec des perliculteurs à Raiatea. C’était important pour moi de comprendre comment ils s’interfacent avec nous, quelles sont les questions qu’ils nous posent, comment on leur transfère des résultats et des connaissances… Mardi, on a vu le vice-président du gouvernement et on a signé une convention de cession de droits sur la crevette bleue. J’ai vu aussi le président de l’université.. Je rencontre l’ensemble des partenaires et des acteurs avec lesquels on collabore. C’est essentiel d’avoir cette vision un petit peu complète du système dans lequel mes collègues qu’ils soient chercheurs, ingénieurs ou techniciens, opèrent » explique François Houllier, président directeur général de l’Ifremer.
Jeudi, le P-dg visitait le Criobe à Moorea. Là-bas, il a pu se rendre compte des sujets sur lesquels les deux instituts travaillent en complémentarité depuis de nombreuses années. « Les liens sont très forts, par exemple sur l’huître perlière, sur le paraha peue et, sur l’aquaculture. On travaille avec eux sur les aspects génétiques, sur la pollution des plastiques perlicoles. (…) On a une très forte collaboration qui existe depuis les années 80 » déclare David Lecchini, directeur adjoint du Criobe.
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Ce genre de visite par les grands responsables des différents instituts est courant dans le cercle de la recherche en Polynésie. Car ici, c’est le bien commun qui prime : « Tout le monde travaille ensemble en Polynésie française. La recherche fait maintenant partie du réseau ‘Résipol’ où tous les chercheurs se sont mis autour de la table pour discuter des problèmes des changements climatiques auxquels la Polynésie doit faire face comme tous les autres pays du Pacifique » précise David Lecchini.