L’autre solution préconisée par le Pays est d’augmenter la production hydroélectrique. En améliorant la production des centrales déjà existantes ,mais aussi en créant de nouvelles centrales, comme celle de la Maroto qui a été officiellement inaugurée vendredi matin. Elle avait été mise en service en décembre 2018 par la société Marama Nui. Sa réalisation a nécessité 24 mois et rentre dans le cadre du programme Hydromax mené par Marama Nui, filiale d’EDT. D’un coût total de 100 millions de Fcfp, financée par la société elle-même, cette nouvelle turbine puissante peut produire jusqu’à 600 000 kWh par an.
Cette nouvelle centrale s’intègre parfaitement à l’environnement. Pour le préserver, plusieurs actions ont été réalisées, comme par exemple une opération de re-végétalisation lancée au début de l’année. Un travail mené de concert avec les associations : « Maintenant, tout est clair, on avance. On a des points de désaccord, et c’est normal. Mais après, on essaye petit à petit de mettre en place des ponts et d’échanger pour le bien de tout le monde. C’est quelque chose qui apporte beaucoup, sans avoir détruit quoique ce soit » déclare Yves Doudoute, membre de l’association Haururu
L’énergie hydroélectrique représente à elle seule 35% des énergies renouvelables et le solaire seulement 5%. L’objectif du Pays est d’atteindre d’ici 2030 les 75% d’énergie renouvelable.
Rebecca Wong-Fat Derval, responsable des projets d’hydroélectricité :