Il est l’un des sept volontaires du service accueil portuaire de la base navale de Papeete. Le quartier-maître Rainui est manœuvrier. Le matelot a appris ces trois dernières années l’ensemble des procédés et opérations nécessaires aux travaux portuaires. Manœuvrier sur les quais, le jeune homme de 26 ans endosse aussi la casquette de patron d’embarcation ou encore de brigadier sur les pousseurs.
Originaire de Bora Bora, le jeune père de famille a enchaîné divers emplois dans l’hôtellerie entre l’obtention de son bac et sa première année de volontaire dans la marine. Sa voie maintenant trouvée, Rainui attend un avis favorable pour intégrer l’école de maistrance en début d’année prochaine.
« Je pense qu’il fera un très bon marin, dit de lui le maître principal Estelle, chef du service accueil portuaire. Et ses supérieurs sont, je le pense, assez satisfaits de lui, comme nous on peut être satisfaits de lui avec le travail qu’il effectue au sein du service. »
Au cœur de la base navale, Rainui entretient les embarcations, participe aux exercices de sécurité comme les manœuvres antipollution, avec utilisation de matériel technique. Une polyvalence qui le pousse à poursuivre sa carrière et se spécialiser dans les systèmes d’information et de télécommunication.
« Ça m’a plu, parce que l’année dernière, j’ai fait une mission d’à peu près trois mois avec le Bougainville et, en voyant les patrons qui s’occupaient spécialement de ça, ça m’a un peu attiré, explique Rainui. C’est aussi par rapport à mon bac, vu que j’ai un bac en informatique électronique, je crois que c’était le mieux pour moi de continuer dans cette voie. »
En attendant le feu vert, le matelot poursuit son travail quotidien sous l’œil de son chef de service. « Maintenant, il est complètement autonome dans son travail et c’est ce qu’on essaie de développer au fur et à mesure du temps, confie le 1er maître Nicolas, chef du secteur manœuvres antipollution. En gros, il lui a fallu trois-quatre mois pour s’adapter à toutes les fonctions qu’il peut avoir dans mon service et sur les bateaux. »
D’ici deux mois, une nouvelle page devrait se tourner pour le quartier-maître Rainui. Il suivra une formation de 10 mois à l’école des sous-officiers avant de rejoindre son affectation. « Il va falloir que je retourne encore à l’école en tant que sous-officier. Ça va être un peu difficile, dit-il avec le sourire, mais je crois qu’avec l’envie et la détermination, je vais pouvoir y arriver. Et je vais tout faire pour y arriver. »
Le Polynésien quittera le fenua pour plusieurs années. Un choix bien réfléchi pour se forger une carrière solide dans la Marine nationale.
Originaire de Bora Bora, le jeune père de famille a enchaîné divers emplois dans l’hôtellerie entre l’obtention de son bac et sa première année de volontaire dans la marine. Sa voie maintenant trouvée, Rainui attend un avis favorable pour intégrer l’école de maistrance en début d’année prochaine.
« Je pense qu’il fera un très bon marin, dit de lui le maître principal Estelle, chef du service accueil portuaire. Et ses supérieurs sont, je le pense, assez satisfaits de lui, comme nous on peut être satisfaits de lui avec le travail qu’il effectue au sein du service. »
Au cœur de la base navale, Rainui entretient les embarcations, participe aux exercices de sécurité comme les manœuvres antipollution, avec utilisation de matériel technique. Une polyvalence qui le pousse à poursuivre sa carrière et se spécialiser dans les systèmes d’information et de télécommunication.
« Ça m’a plu, parce que l’année dernière, j’ai fait une mission d’à peu près trois mois avec le Bougainville et, en voyant les patrons qui s’occupaient spécialement de ça, ça m’a un peu attiré, explique Rainui. C’est aussi par rapport à mon bac, vu que j’ai un bac en informatique électronique, je crois que c’était le mieux pour moi de continuer dans cette voie. »
En attendant le feu vert, le matelot poursuit son travail quotidien sous l’œil de son chef de service. « Maintenant, il est complètement autonome dans son travail et c’est ce qu’on essaie de développer au fur et à mesure du temps, confie le 1er maître Nicolas, chef du secteur manœuvres antipollution. En gros, il lui a fallu trois-quatre mois pour s’adapter à toutes les fonctions qu’il peut avoir dans mon service et sur les bateaux. »
D’ici deux mois, une nouvelle page devrait se tourner pour le quartier-maître Rainui. Il suivra une formation de 10 mois à l’école des sous-officiers avant de rejoindre son affectation. « Il va falloir que je retourne encore à l’école en tant que sous-officier. Ça va être un peu difficile, dit-il avec le sourire, mais je crois qu’avec l’envie et la détermination, je vais pouvoir y arriver. Et je vais tout faire pour y arriver. »
Le Polynésien quittera le fenua pour plusieurs années. Un choix bien réfléchi pour se forger une carrière solide dans la Marine nationale.
Rédaction web avec Thomas Chabrol