Laurent Masseron, est propriétaire de la distillerie de Tahaa, il est juste venu pour faire goûter son rhum et prendre contact avec d’éventuels diffuseurs, car « Le rhum est à la mode et attire de plus en plus de connaisseurs. »
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Juste en face, de l’autre côté du stand, Olivier Duret, producteur du rhum Mana’o, est aussi pour la première fois sur le salon. Et il se détache déjà de ses concurrents. « Notre principal argument, c’est le bio. On travaille depuis six ans à développer cette production. L’expérience que l’on a autour de cela nous permet aujourd’hui d’être leader sur le marché français. »
David Moux , propriétaire de la distillerie Tamure est l’un des plus anciens producteurs de rhum de Tahiti. C’est aussi la première fois qu’il se déplace sur le salon. « Si je peux attirer des grossistes, cela serait encore mieux pour diffuser mes produits. »
Au-delà de leur trois productions, ces producteurs de rhum doivent se faire une place sur un marché bien verrouillé par les liqueurs antillaises. Selon Julien Lagarrigue, expert à FranceAgriMer, « Le rhum tahitien a sa carte à jouer. Il a beaucoup plus d’arôme de canne à sucre fraîche par rapport au rhum antillais où il est plus dilué ».
Ces dix dernières années le rhum a connu une croissance de vente de près de 40%. En France, il est le troisième spiritueux le plus consommé après le whisky et les anisés.