Le savoir-faire des garderies locales, un exemple pour Rapa Nui

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Publié le 02/08/2017 à 12:56 - Mise à jour le 02/08/2017 à 12:56

Elles s’appellent Hortensia, Anita, Shu et Alejandra. Depuis mardi, elles vont à la rencontre des moniteurs et des enfants qui passent leurs vacances dans les centres de loisir de Mahina. Elles-mêmes exercent dans la garderie communale Hare Ngapoki à Rapa Nui. Un établissement qui fait la part belle à la culture traditionnelle et à la langue.

Désireuses de découvrir ce qui se fait en la matière dans la région, elles ont pris contact avec Xavier Etaeta, agent communal de Mahina qui les a accueillies. « Elles sont à la recherche d’une culture similaire à Rapa Nui, et aussi à la recherche d’animations, qu’elles peuvent transposer à Rapa Nui. Elles ont choisi Tahiti et particulièrement Mahina, car depuis 2009, nous travaillons avec une structure éducative de Rapa Nui. »

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Après un centre aéré proposant des activités autour du cirque, hier, c’était avec les enfants et les encadrants du CLSH du comité protestant des écoles du dimanche qu’elles avaient rendez-vous.

Autant de rencontres riches en enseignements, comme le confirme Shu Tuki. « Notre objectif en venant à Tahiti c’est de connaitre un peu mieux la culture locale, de la langue. Notre garderie à Rapa Nui est la seule qui travaille sur des thèmes culturels au travers de la langue. Nous avons découvert de multiples activités que nous pourrions transposer dans notre garderie, certaines sur le thème des plantes, sur la matière première qu’est le végétal ».

Dès leur retour à Rapa Nui, elles mettront en pratique ce qu’elles ont appris des méthodes de travail des garderies locales. « Il y a de nombreuses différences entre les garderies d’ici et la nôtre. Nous travaillions avec des enfants âgés de 6 mois à 4 ans. Ici il y a des enfants beaucoup plus grands. Nous avons pu leur apprendre des chansons, des chants de Rapa Nui. Les enfants de Tahiti et de Rapa Nui se ressemblent. Ici, ils sont plus avancés et investis. On est plus à l’écoute de leurs idées comme ici par exemple pour la danse. Cette expérience va nous servir. On va pouvoir transposer chez nous ce qu’on a appris (…) Ici tout est bien organisé, préparé. Toute l’année les enfants travaillent sur les danses, la culture. C’est quelque chose qu’on pourrait faire chez nous. Il y a un super potentiel ». 

Hortensia, Anita, Shu et Alejandra s’imprègneront durant quelques jours encore des différents établissements de Mahina avant leur retour à Rapa Nui. Et sont d’ores et déjà prêtes à renouveler l’expérience.

 

Rédaction Web avec JB Calvas

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