Le sentier et les refuges de l’Aorai restaurés

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Retour au sommet sur le sentier de l’Aorai. Les travaux de restauration des deux refuges sont terminés. Le chantier prévu au départ pour durer une semaine a finalement pris plus de temps. L’association Te rauatiati a tau a hiti noa tu, appuyée par une quarantaine de militaires du régiment d'infanterie de marine du Pacifique Polynésie (RIMaP-P), a été confrontée à de mauvaises conditions météorologiques.

Publié le 05/11/2020 à 15:55 - Mise à jour le 05/11/2020 à 16:28

Retour au sommet sur le sentier de l’Aorai. Les travaux de restauration des deux refuges sont terminés. Le chantier prévu au départ pour durer une semaine a finalement pris plus de temps. L’association Te rauatiati a tau a hiti noa tu, appuyée par une quarantaine de militaires du régiment d'infanterie de marine du Pacifique Polynésie (RIMaP-P), a été confrontée à de mauvaises conditions météorologiques.

Le 12 octobre, un ballet d’hélicoptères survolait la crête qui mène au Mont Aorai. Un héliportage pour transporter matériel et vivres. Avec le soutien de 40 militaires, l’association Te rauatiati a tau a hiti noa tu a conduit le chantier de restauration des deux refuges et du sentier de cette ascension. Un projet préparé depuis 2015.

Les refuges ont été dégradés au fil du temps à cause de l’incivisme de certains randonneurs. « Au deuxième refuge, la complexité a été de tout héliporter en raison de la météo. La seule chose qu’on demande en tant que bénévole, c’est le respect, le respect de ce qui a été fait à la fois en 1990 par les anciens, et par tout ce qui a été fait là par toute une chaîne humaine, du plus jeune au plus âgé » explique Fabienne César Kaczmarek, secrétaire de l’association Te rauatiati a tau a hiti noa tu.

Les travaux les plus importants ont été effectués au deuxième refuge. Du sol au plafond, bénévoles et militaires ont réparé, lasuré et fixé de nouveaux équipements : gouttières, tables, fenêtre… Les trois cuves d’eau ont étés remises en état tout comme les sanitaires.

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Mais à près de 1 800 mètres d’altitude, le mauvais temps a compliqué l’organisation des travaux pour l’équipe réduite restée sur place pour finir le chantier. « On avait de l’essence pour le groupe électrogène pour utiliser les machines, donc on devait essayer de rationner nos quantités d’essence pour pouvoir avoir assez d’essence pour travailler sur toute la durée de notre séjour là-haut pour les travaux. (…) On a eu 4 jours de mauvais temps sur la fin. On est restés dans le refuge à manger et dormir, enveloppés dans nos sacs de couchage à cause du froid » indique Ariitea Graux, bénévole.

Ces passionnés des montagnes espèrent que les usagers des refuges seront dorénavant plus respectueux des lieux. Des panneaux de sensibilisation et un rappel des règles de sécurité ont été installés. « À tous les randonneurs qui vont au Mont Aorai, quand vous descendez, ramassez vos ordures, respectez le travail qui a été fait, cela n’a pas été facile pour nous » demande Jean-Paul Orirau, bénévole.

Les refuges construits en 1990 retrouvent ainsi une nouvelle jeunesse grâce à ces bénévoles courageux, solidaires et motivés.

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