Quinze volontaires travaillent à l’assemblage de compteurs électriques. Pose de disjoncteur, câblage, tout est assemblé sur place. Le matériel et les outils sont mis à disposition par la société Engie. L’accès à l’emploi est l’un des outils de réinsertion. Dans cet ateliers, les détenus travaillent pour acquérir de nouvelles compétences.
« Je m’occupe de tous les câblages, dénuder les fils puis après les sertir avec les embouts. Ce travail me donne l’opportunité de préparer ma sortie. Dans la vie courante, je faisais un peu de bricolage, mais je n’avais jamais fait d’électricité. Quand on nous a proposé cette formation, je me suis porté volontaire. », explique un détenu.
Espérant que ce travail sera pérenne, Yvan Colin souhaite aussi que de nouveaux partenaires se déclarent. « Des contacts ont été pris dans ce sens avec certaines grosses entreprises locales. »
Pour lui, la réinsertion est primordiale pour les détenus. « On se réinsère en étant acteur de sa détention. Au-delà de cela, nous sommes très demandeurs de formations qui sont faites en partenariat avec le Sefi, et d’ailleurs, une formation aux métiers de l’agriculture devrait voir le jour en août prochain. » Cet apprentissage initié par Docéo Formation, concernera 12 détenus qui suivront ce cursus durant douze semaines.
Avec un contrat à temps partiel de 15 heures par semaine, les détenus peuvent ainsi aménager leur peine. Un contrat qui durera le temps de leur détention. Le centre de détention de Papeari accueille 195 détenus. Au total 87 détenus ont un travail en attendant leur remise en liberté.
Le reportage de TNTV du 10 août 2017