Malgré l’arrêt des vols, on ne chôme pas chez Air Tahiti. 90 personnes travaillent à la maintenance. Chaque avion doit être révisé tous les jours, sans quoi il ne peut voler. L’appareil subit aussi un contrôle plus important chaque semaine. Et tous les deux ans, il est presque entièrement démonté pour un check-up complet. « Il y a tous les points de contrôles essentiels qui sont vérifiés tous les jours. Ça peut être le niveau d’huile des moteurs, la pression des pneus et certains tests en cockpit. Toutes les semaines ont fait également une visite hebdomadaire où là c’est un peu plus poussé. (…) Entre temps on a des révisions toutes les 750 heures, ce qu’on appelle les checks A qui sont faits tous les 3 ou 4 mois et ensuite tous les deux ans, 5000 heures de vol (…) Il y a beaucoup de démontage et beaucoup d’inspection sur cet avion », explique Thierry Caer, directeur technique d’Air Tahiti.
Pendant le confinement, les seuls vols autorisés sont affrétés par le Pays et le Haut-commissariat, par exemple pour des evasan. On est loin des 200 vols par semaine des périodes fastes.
Alors, la compagnie va se séparer d’un avion loué récemment. Et un autre est stocké, c’est-à-dire cloué au sol. Lui aussi a dû être préparé par les équipes de maintenance.
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