La CTC s’est penchée sur la gestion, jugée « désastreuse », de l’EGAT de 2010 à aujourd’hui.
Un établissement public qui gère notamment le domaine d’Atimaono (dont le golf) mais aussi le domaine du motu Ovini dont dépend le musée Gauguin. Mais une structure, selon la Chambre, privée « de toute stratégie de développement ».
« En dépit des déclarations d’intention des présidents du conseil d’administration comme des directeurs, aucun plan stratégique de développement n’a été élaboré et validé. L’examen de l’activité et des décisions de gestion montrent au contraire que des projets parcellaires ont été engagés, voire financés puis in fine abandonnés, générant ainsi un réel gaspillage d’argent public », écrivent les magistrats financiers.
« L’EGAT n’exerce pas l’activité d’aménagement et de développement pour laquelle il a été créé », ajoutent-ils, et concentre son activité sur le golf d’Atimaono dont la fréquentation est en « forte baisse ».
Pour ce qui est du musée Gauguin, fermé au public en 2013, le site est aujourd’hui « dépourvu de projet défini et sans programme d’entretien ni gardiennage ». Une situation qui aboutit à l’aggravation de son « délabrement ».
La CTC constate également des « graves dysfonctionnements » dans la gestion des lots agricoles à Atimaono. Et en premier lieu, « la méconnaissance des conditions d’occupation des lots, l’absence de tout suivi des créances et par conséquent une perte financière pour l’établissement ».
Et la gestion en interne de l’établissement lui-même est sujette à caution. La CTC émet ainsi « une opinion négative sur la sincérité budgétaire » de la structure qui ne tient « pas de comptabilité d’engagement pour l’ensemble de ses achats de biens et services ». Elle « s’étonne » d’ailleurs « de l’absence de réaction du conseil d’administration ».
« L’encadrement du personnel et des prestataires de service est très insuffisant : il n’existe pas de planning ni de gestion du temps de travail du personnel, les cadres n’opèrent aucun contrôle de l’activité ». Bref, « les actes élémentaires de la gestion d’un établissement ne sont pas maitrisés », selon la CTC.
Après ces vives critiques, la Chambre préconise, comme à l’accoutumée, diverses mesures pour remédier à la situation. Comme « définir des objectifs stratégiques d’aménagement et de développement » ou « mettre en conformité les moyens de l’établissement avec les missions définies par les objectifs stratégiques ». Mais elle propose aussi d’entamer « une réflexion sur la pérennité de l’établissement lui-même ».
Un établissement public qui gère notamment le domaine d’Atimaono (dont le golf) mais aussi le domaine du motu Ovini dont dépend le musée Gauguin. Mais une structure, selon la Chambre, privée « de toute stratégie de développement ».
« En dépit des déclarations d’intention des présidents du conseil d’administration comme des directeurs, aucun plan stratégique de développement n’a été élaboré et validé. L’examen de l’activité et des décisions de gestion montrent au contraire que des projets parcellaires ont été engagés, voire financés puis in fine abandonnés, générant ainsi un réel gaspillage d’argent public », écrivent les magistrats financiers.
« L’EGAT n’exerce pas l’activité d’aménagement et de développement pour laquelle il a été créé », ajoutent-ils, et concentre son activité sur le golf d’Atimaono dont la fréquentation est en « forte baisse ».
Pour ce qui est du musée Gauguin, fermé au public en 2013, le site est aujourd’hui « dépourvu de projet défini et sans programme d’entretien ni gardiennage ». Une situation qui aboutit à l’aggravation de son « délabrement ».
La CTC constate également des « graves dysfonctionnements » dans la gestion des lots agricoles à Atimaono. Et en premier lieu, « la méconnaissance des conditions d’occupation des lots, l’absence de tout suivi des créances et par conséquent une perte financière pour l’établissement ».
Et la gestion en interne de l’établissement lui-même est sujette à caution. La CTC émet ainsi « une opinion négative sur la sincérité budgétaire » de la structure qui ne tient « pas de comptabilité d’engagement pour l’ensemble de ses achats de biens et services ». Elle « s’étonne » d’ailleurs « de l’absence de réaction du conseil d’administration ».
« L’encadrement du personnel et des prestataires de service est très insuffisant : il n’existe pas de planning ni de gestion du temps de travail du personnel, les cadres n’opèrent aucun contrôle de l’activité ». Bref, « les actes élémentaires de la gestion d’un établissement ne sont pas maitrisés », selon la CTC.
Après ces vives critiques, la Chambre préconise, comme à l’accoutumée, diverses mesures pour remédier à la situation. Comme « définir des objectifs stratégiques d’aménagement et de développement » ou « mettre en conformité les moyens de l’établissement avec les missions définies par les objectifs stratégiques ». Mais elle propose aussi d’entamer « une réflexion sur la pérennité de l’établissement lui-même ».
J-B. C.
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