L’endométriose, encore mal connue en Polynésie

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L’endométriose touche 1 femme sur 10 en France. Longtemps considérée comme tabou car elle touche aux règles, l’endométriose provoque des douleurs très handicapantes et est généralement tardivement diagnostiquée.

Publié le 17/02/2021 à 14:57 - Mise à jour le 19/02/2021 à 14:38

L’endométriose touche 1 femme sur 10 en France. Longtemps considérée comme tabou car elle touche aux règles, l’endométriose provoque des douleurs très handicapantes et est généralement tardivement diagnostiquée.

Chaque mois, la majorité des femmes a ses règles. Si jusque-là tout parait normal, cela ne l’est pas en revanche lorsqu’elles sont très douloureuses, durent dans le temps et à n’importe quel moment de la journée selon l’activité. C’est ce qu’on appelle l’endométriose : « C’est une maladie qui parfois a des symptômes voire des répercussions très graves sur la santé des femmes, sur leur fertilité, sur leur vie sexuelle, leur vie affective, leur vie au travail… ça nécessite des traitements médicamenteux, parfois d’être opérée, parfois d’aller en métropole ou en Nouvelle-Zélande pour une prise en charge en procréation médicalement assistée… Donc c’est une maladie qui, en effet, est importante », explique le docteur Tematahoata.

Si l’endomètre est généralement évacué au moment des règles, il ne l’est pas à chaque fois, ce qui provoque des douleurs invalidantes et parfois des lésions importantes pouvant affecter d’autres organes. La maladie touche une femme sur 10 et dure de la puberté à la ménopause mais n’est pas reconnue en Polynésie… « Il y a toujours une part que les femmes doivent payer. Ça ça concerne toutes les maladies. Et dans une maladie chronique comme l’endométriose qui dure de la puberté à la ménopause, finalement ce coût devient énorme puisque c’est quelque chose, si c’est des pilules, elles doivent pour certaines acheter tous les mois, il y a des examens à répéter plusieurs fois…. Donc ça représente un coût dans leur vie oui. »

Lire aussi : L’endométriose ne sera pas reconnue comme Affection de longue durée en Polynésie

Si la métropole souhaite inscrire l’endométriose sur la liste des longues maladies, ce ne sera pas le cas en Polynésie a fait savoir le ministre de la santé, Jacques Raynal fin 2020. Cela permettrait pourtant une prise en charge à 100% des soins pour les femmes atteintes de cette pathologie.

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