Les aides pour la rentrée scolaire sont-elles suffisantes ?

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Que ce soit opérations cartables, allocations de rentrée, soutien financier mais aussi suivi des élèves, les dispositifs sont nombreux pour permettre aux plus défavorisés d’avoir les mêmes conditions d’études que les autres. La question de la semaine (Selon vous, les aides pour la rentrée scolaire sont-elles suffisantes ?) a interpellé nos internautes, notamment sur les conditions d’accès à ces aides.

Publié le 10/08/2019 à 11:14 - Mise à jour le 14/08/2019 à 10:13

Que ce soit opérations cartables, allocations de rentrée, soutien financier mais aussi suivi des élèves, les dispositifs sont nombreux pour permettre aux plus défavorisés d’avoir les mêmes conditions d’études que les autres. La question de la semaine (Selon vous, les aides pour la rentrée scolaire sont-elles suffisantes ?) a interpellé nos internautes, notamment sur les conditions d’accès à ces aides.

Ce qui ressort généralement des commentaires, c’est que les enfants devraient avoir des chances égales dès lors qu’ils sont à l’école. On a par exemple Parii Tetuira Fbt qui nous dit que l’allocation de rentrée scolaire (ARS) devrait être indépendante de la situation professionnelle des parents, qu’ils soient salariés ou à la recherche d’un emploi. Dans le cas des parents sous le régime de solidarité, elle voit en l’ARS un encouragement pour s’intégrer au marché du travail.

C’est aussi aux enfants que Moana Tuhaaimea pense en priorité. Il pense que les aides ne suffisent pas et que c’est sur la base de leurs efforts que les enfants doivent être récompensés. Selon lui les élèves modèles doivent se voir offrir du matériel scolaire.

Et de l’autre côté, on a des internautes pour qui les attributions des aides semblent injustes. C’est le cas de Maimiti Utahia qui est salariée et qui dit se situer juste au-dessus du seuil, et donc qui ne peut pas en bénéficier. Sa moyenne économique est de 1 600 francs par jour, juste au-dessus du maximum requis pour prétendre aux aides. Une différence qui lui semble anormale alors qu’elle a trois enfants à charge dont deux scolarisés. Elle voudrait que ses cotisations mensuelles lui autorisent à toucher des allocations sans avoir à passer par les services sociaux.

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Des calculs qui ne sont pas justes non plus pour Titaua Taioho. Elle aussi est salariée et souhaiterait avoir plus que les 7 000 francs par enfant qui lui sont alloués. Elle a des filles au lycée pour lesquelles elle paie 35 000 francs plus 9 900 francs de cantine par trimestre, dépassant largement ses frais.

Nos internautes dénoncent aussi le fait que certains parents utilisent les aides pour d’autres postes de dépense qui n’ont rien à voir avec la scolarité de leurs enfants. Ils comprennent que les plus démunis puissent avoir besoin d’aide mais ils voudraient plus de contrôle sur la façon dont ces ressources sont utilisées, en plus de revoir les critères d’élection aux allocations.

À combien s’élève l’ARS ?

Ça dépend du nombre d’enfants, entre autres. L’ARS, tous régimes confondus, est de 5000 Fcfp pour les enfants de moins de 6 ans. 8000 Fcfp jusqu’à 12 ans. Et peut atteindre les 16 000 Fcfp de 16 à 21 ans.

S’ajoute à cela une prestation exceptionnelle attribuée depuis l’année dernière pour les familles des régimes de solidarité et des non-salariés. Pour les enfants de moins de 6 ans, l’aide versée directement sur le compte des parents est de 10 000 Fcfp ; et jusqu’à 24 000 Fcfp au-delà de 16 ans, pour payer les fournitures scolaires et le trousseau vestimentaire.

Notons que le plafond augmente avec le nombre d’enfants par foyer. Bien évidemment les allocations dépendent des ressources, par exemple si vous êtes un couple salarié avec 1 enfant à charge, le revenu mensuel ne doit pas dépasser 143 000 francs. On en revient au calcul du seuil journalier qui fait débat chez nos internautes.

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