6 400 mètres carrés de liner flambant neuf tapissent désormais le fond de la première digue, à Hitia’a. Des travaux qui doivent garantir l’étanchéité et donc la sûreté de l’ouvrage. La moindre fuite pouvant être désastreuse. Tributaires de la météo, les équipes de Marama Nui espèrent attaquer la deuxième digue avant le retour des pluies.
« Si on a des années où il pleut beaucoup, on va faire un peu moins de travaux, mais on aura un mix énergétique où il y aura plus d’hydroélectricité, donc c’est bien aussi, explique Yann Wolff, directeur des exploitations Tahiti chez EDT Engie. Mais là on est plutôt sur une période sèche donc on a espoir de pouvoir travailler peut-être encore deux ou trois semaines de plus. Ce qui fait qu’on va essayer de finir le liner sur la deuxième partie de la digue qui était plutôt prévu l’an prochain. En dehors du liner, les années précédentes on a fait des travaux de renforcement de la crête et de sécurisation du déversoir de crue qu’on a augmenté, pour que le barrage puisse faire face à des crues plus importantes que ce qui avait été défini dans les années 80 quand il a été construit. »
Trente personnes se relayent sur ce chantier depuis 4 mois. Travail de précision, le soudage des rouleaux de liner se fait à l’aide d’un robot. Par injection d’air à 600 degrés, l’engin va faire fusionner deux couches de liner, à raison de 2,50 mètres par minute.
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Au total, une quinzaine de barrages sont dispatchés sur toute l’île. De quoi produire 30% d’électricité renouvelable. Un chiffre que le Pays veut doubler à l’horizon 2030.