C’est dans les cuisines du Consul de Chine que les 8 prétendantes ont été reçues. Durant une heure, elles ont suivi avec attention les instructions de la pâtissière particulière de leur prestigieux hôte pour façonner des gâteaux de lunes. Une pâtisserie chinoise qui se consomme le quinzième jour du huitième mois lunaire.
Pour le comité Miss dragon, le volet culinaire est incontournable dans la préparation des prétendantes, car il fait partie intégrante du patrimoine immatériel chinois.
« Ces dernières années, on a rencontré des candidates qui ne mangeaient presque pas de cuisine chinoise. L’élection leur a permis de renouer avec ce côté traditions », a expliqué Johann Liu Sing, la présidente du comité. Même si elle considère que « les recettes traditionnelles se sont un peu perdues » en s’adaptant « à la cuisine tahitienne ».
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Les candidates ont suivi scrupuleusement les consignes et sont parvenues à confectionner de leurs mains les petites gourmandises. Non sans fierté.
« Je n’avais jamais fait de gâteau lune. C’est vraiment une découverte pour moi et ça me fait plaisir », s’est félicité Stacy Gille, l’une des prétendantes. « Ma mère est tahitienne donc elle m’apprend la culture culinaire polynésienne. Mon père, Chinois, m’apprend des plats comme le Lo pe pan, le canard farci », a-t-elle ajouté.
« C’est vraiment intéressant et cela nous permet de connaitre la pâtisserie chinoise préparée par des gens qui s’y connaissent vraiment », a souligné Teanavai Chang Sui Fat, une autre candidate au titre.
Toutes ont pu ensuite déguster leur production, accompagnée de thé vert ou noir, dont la préparation nécessite un vrai rituel. Cette rencontre s’est achevée autour un repas traditionnel composé de ravioles, de bambous sautés et de rouleaux de printemps.