Petite, Ericka Bareigts baignait déjà dans la politique nous confie son père : »l’environnement humain dans lequel elle vivait était favorable à son développement. Mais elle penchait plutôt pour les syndicats. Très jeune, lorsqu’elle était en terminale, elle était présidente du Syndicat des étudiants. Et puis au fur et à mesure, les choses se sont étendues. Elle a fait du Droit. Je crois que c’est comme ça qu’elle a démarré en politique. »
La nouvelle de la nomination de sa fille, Jacques Couderc l’a apprit par sa soeur en direct de la Réunion :« Elle m’appelle et elle me dit, écoute, il s’est passé quelque chose dans la nuit. Ericka va être nommée ministre des Outre-Mer. Et elle me raconte. Globalement, je ne suis pas vraiment surpris parce-que c’est une personne qui est si brillante qu’elle fait des pas de géants. »
Jacques Couderc ne cache pas ses émotions. Sa fille est la personne idéale pour apporter ce qu’il faut aux Outre-Mer :« C’est une personne qui a beaucoup de capacité de vie sociale. Elle arrive très vite à s’accaparer les gens, à les intéresser et à les mettre de son côté. C’est quelqu’un qui va droit. Elle est courageuse. »
Ericka Bareigts n’a malheureusement jamais trouvé le temps de venir en Polynésie. Son travail et l’éloignement l’empêche de faire le voyage. Mais son père ne désespère pas :« Je ne sais pas comment on fera. Il faudra bien qu »un jour cela se fasse. Qu’elle vienne avec ses enfants, son mari. On trouvera bien une solution ».
Et lorsqu’on demande à Jacques si il a des conseils à donner à sa fille sur la Polynésie, il répond :« Ce n’est pas nécessaire. Sur la relation qu’elle pourrait avoir avec les Polynésiens, je la connais, ça se fera tout seul ».
Ericka Bareigts avec à sa gauche, sa tante Jöelle