Les croissants et les baguettes : une passion pour Jimmy, unique boulanger de Rikitea

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Ce dimanche, l’unique boulangerie de l’île des Gambier façonnait ses premiers croissants à 2 heures du matin. À la manœuvre : Jimmy Gooding, 40 ans, perliculteur et boulanger, et sa femme.

Publié le 28/07/2019 à 10:00 - Mise à jour le 03/02/2020 à 13:41

Ce dimanche, l’unique boulangerie de l’île des Gambier façonnait ses premiers croissants à 2 heures du matin. À la manœuvre : Jimmy Gooding, 40 ans, perliculteur et boulanger, et sa femme.

Il y a quinze ans, le seul boulanger de l’île a décidé de changer de voie pour se lancer dans la perliculture. Alors, Jimmy, perliculteur, a décidé de se lancer dans la boulangerie : « Personne ne se décidait à reprendre l’activité, donc il y a dix ans, je me suis lancé avec ma femme. Aujourd’hui, c’est devenu une passion. Le pain venait surtout par la goélette. Je suis perliculteur, ce qui m’a permis d’avoir des fonds pour me lancer. Un ami de Tahiti, qui est lui-même boulanger et professeur au lycée hôtelier, sont venus me former ici, sur l’île. La semaine, je fais uniquement du pain, et le week-end, je prépare des viennoiseries. Le matin, j’ai deux fournées, ça fait 400 baguettes, et le soir, une fournée de 200 » explique Jimmy Gooding.

La baguette est vendue 70 Fcfp, mais elle est plus volumineuse que celle que l’on connaît à Tahiti. Les premiers clients se présentent dès 3 heures du matin pour déguster une tartine croustillante. (Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)
Toutes les viennoiseries sont vendues 200 Fcfp pièce. (Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)
(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Jusqu’à 1 000 baguettes par jour pour le congrès des communes

« Quand il y a des événements comme le congrès en ce moment, je peux préparer jusqu’à 800/1 000 baguettes par jour. J’ai commandé un stock de farine plus important exprès. Je prépare aussi des croissants, des pains au chocolat, des pains aux raisins, et des torsades au chocolat. Je suis très fier de pouvoir offrir ça à ma population. Je ne lâcherai jamais cette activité, et ma grande souhaite reprendre l’entreprise familiale » poursuit le boulanger de l’île.

(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Et Jimmy, passionné, n’est pas prêt d’arrêter malgré les difficultés du métier : « C’est difficile… je me lève à 1 heure 30, j’arrive à la boulangerie à 2 heures… mais c’est une passion, c’est un jeu, c’est ma vie ! On essaie de faire en sorte d’être toujours au top, et il ne reste jamais une miette ! ».

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