Les descendants de soldats américains invités à se regrouper samedi

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L’association des anciens combattants franco-américains (AACFA) invite ses membres et tous les autres descendants de soldats américains à se réunir ce samedi à Moorea, à l'occasion d'une journée récréative pour se rencontrer et échanger sur les travaux de mémoire en cours.

Publié le 01/07/2020 à 15:41 - Mise à jour le 01/07/2020 à 16:27

L’association des anciens combattants franco-américains (AACFA) invite ses membres et tous les autres descendants de soldats américains à se réunir ce samedi à Moorea, à l'occasion d'une journée récréative pour se rencontrer et échanger sur les travaux de mémoire en cours.

La présence américaine à Bora Bora, pendant la Seconde Guerre mondiale, a laissé derrière elle de nombreux enfants. Une partie constitue aujourd’hui l’assise de la délégation locale de l’association des anciens combattants franco-américains (AACFA), qui invite ses membres et toute personne concernée à se réunir ce samedi à Moorea, dans le cadre d’une journée récréative.

Lors de cette journée, les travaux de mémoires projetés par la délégation seront présentés, comme ceux de Jean-Christophe Shigetomi, qui travaille à la rédaction d’un ouvrage sur ce pan particulier de l’histoire des Polynésiens.

« C’est un choc pour les populations de Bora Bora de voir arriver 4 000 soldats américains, de voir arriver autant de bateaux et surtout quel choc culturel que de voir le dollar roi, que de voir des routes se faire, l’approvisionnement en eau, des tankers, l’électricité, etc., explique-t-il. C’est ça qu’il faut raconter, c’est la petite histoire replacée dans la grande histoire. Les Américains sont là, ils créent des dépôts de carburant pour approvisionner leurs bateaux qui sont sur la route entre les Etats-Unis et l’Australie. Mais toutes ces populations vont se retrouver confrontées à ces Américains et il en restera quelque chose puisque plus d’une centaine d’enfants vont naître de relations entre les femmes de l’île et ces soldats américains. Même si sur la centaine ils ne vont pas tous survivre, le plus souvent décimés par la dysenterie. Donc ce que l’on retient, c’est qu’il y a quand même une soixantaine d’enfants, de tamari’i marite, qui sont issus de ces liens. »

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L’auteur présentera le fruit de ses recherches aux participants, et espère recueillir de nouveaux témoignages qui pourraient enrichir son travail de mémoire.

Les intéressés doivent confirmer leur participation auprès de Tepora Redoute, la présidente de la délégation de l’AACFA, par mail à [email protected].

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