Les doctorants se sont départagés à l’université… en 180 secondes !

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Quatre doctorants ont présenté leur thèse en moins de trois minutes, ce mercredi à l'université de la Polynésie française. Les deux plus éloquents, le philosophe Simon Deprez et la scientifique Mathilde Maslin, représenteront la Polynésie devant un jury national.

Publié le 11/03/2020 à 16:35 - Mise à jour le 11/03/2020 à 16:46

Quatre doctorants ont présenté leur thèse en moins de trois minutes, ce mercredi à l'université de la Polynésie française. Les deux plus éloquents, le philosophe Simon Deprez et la scientifique Mathilde Maslin, représenteront la Polynésie devant un jury national.

C’est un concours où l’on a une chance sur deux d’obtenir un billet pour la métropole… à condition toutefois de préparer une thèse à l’École Doctorale du Pacifique, de savoir captiver son auditoire, et surtout de pouvoir expliquer des années de recherches à un public qui n’en est pas du tout spécialiste !

Défi réussi pour Simon Deprez, prix du jury, et Mathilde Masin, prix du public du concours « Ma thèse en 180 secondes », dans deux styles très différents.

Simon Deprez est théâtral, sa voix puissante et sa gestuelle digne d’un orero portent un texte ciselé. Il veut développer la réflexion philosophique chez les élèves de CP, et nous en convainc sans mal dans le temps imparti, à la seconde près.

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Mathilde Maslin a dévoilé quelques secrets de ses éponges – (Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Mathilde Masin, beaucoup plus douce, présente son sujet de thèse comme un conte : celui d’une innocente éponge menacée par les prédateurs… mais dont les défenses chimiques sont d’un grand intérêt pour la science, et qu’il faudrait donc pouvoir produire en quantité. Elle finira même avec humour en interpellant Bob l’éponge.

Tous deux participeront en avril à la demi-finale nationale, avec en ligne de mire la finale nationale en juin… et même, peut-être, la finale internationale.

Mention spéciale à Vateanui Sansine, plus discret mais aux recherches prometteuses sur les apports d’énergie par le froid et par le soleil, tout en appréhendant mieux les aléas climatiques.

Les quatre candidats au concours – (Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Alain Barrere, lui, était visiblement moins préparé, mais il faudra suivre ses travaux avec attention : il s’intéresse à l’intégration des personnes handicapées dans les entreprises polynésiennes.

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