Selon les représentants syndicaux en Polynésie, plus de 50% des enseignants du premier degré et 30% du second, ont suivi le mouvement social national. Ils revendiquent principalement l’augmentation des salaires promis par le gouvernement central pour compenser la cherté de la vie. Reçus ce matin au vice-rectorat, les syndicats comptaient bien se faire entendre. « Aujourd’hui, l’inflation est importante. En 2022 et 2023, les salaires dans le privé ont augmenté, alors que dans le public, on a eu deux petites augmentations qui n’ont pas suffi à combler le ‘gap’ entre l’augmentation de la vie et l’augmentation des salaires des fonctionnaires » explique Thierry Barrere, secrétaire régional UNSA.
Les syndicats restent vigilants quant au suivi de l’agenda social mis en place, car les économies budgétaires envisagées par les gouvernants pourraient bien le compromettre : « On nous a dit que sur cet agenda social, il n’y aurait pour l’instant pas de remise en cause concernant les avancements pour les infirmiers, les personnels de direction, les enseignants, les personnels administratifs. Mais nous, on veut du concret, on veut voir venir les choses. Ce n’est pas ce que l’État montre, puisqu’il retire de la table 10 milliards. Et on parle même de 20 milliards d’euros pour cette année. On ne souhaite pas que cet agenda social soit remis en cause ».
Une rencontre avec le secrétaire du haut-commissariat s’est tenue en début d’après-midi pour évoquer le mécanisme de la compensation de l’ITR. Demain mercredi, toutes les écoles accueilleront de nouveau les élèves.
– PUBLICITE –