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Ce samedi matin, la FAPE (La Fédération des associations de protection de l’environnement de Polynésie française) a fait appel à Florent Taureau, expert géographe, venu directement de Nantes pour étudier ensemble l’impact de ces mangroves sur l’écosystème et la biodiversité locale : « Les mangroves en Polynésie sont très particulières, très petites. Elles ont un petit peu échappé à la première évaluation nationale qui a été faite durant ma thèse. (…) Soit les gens identifient déjà la mangrove et ne la mélangent pas avec la submangrove, qui est une végétation présente avant l’introduction du palétuvier, et ils l’acceptent, soit au contraire, le Palétuvier va cacher la vue ou empêcher l’accès au ponton pour amarrer le bateau ou la pirogue etc., et ils vont être mécontents et vont vouloir enlever la mangrove. Mais quand la mangrove s’implante dans des endroits où finalement elle ne gène personne, j’ai l’impression que les Polynésiens sont plutôt contents de voir cette mangrove ici ».
> Appel à la population pour répertorier les mangroves
La FAPE de Polynésie française fait appel aux personnes pour leur venir en aide afin de répertorier tous les endroits où l’on trouve des palétuviers et identifier les espèces environnantes. À terme, différents projets pourraient émerger comme par exemple une approche dynamique temporelle, une espèce de mise à jour de ces cartographies qui se fera tous les six ans. Les conclusions définitives seront communiquées d’ici la fin de l’année.