Les Hakaiki volent au secours d’Air Moana

Publié le

Les maires de Marquises, les Hakaiki, ont adressé, ce jeudi, une lettre ouverte au haut-commissaire, au président du Pays et à celui de l’Assemblée pour faire part de leur « soutien » à la compagnie Air Moana, actuellement en difficulté. Ils demandent aux pouvoirs publics de « s’impliquer pour assurer sa survie et son développement »

Publié le 20/09/2024 à 7:40 - Mise à jour le 20/09/2024 à 7:43

Les maires de Marquises, les Hakaiki, ont adressé, ce jeudi, une lettre ouverte au haut-commissaire, au président du Pays et à celui de l’Assemblée pour faire part de leur « soutien » à la compagnie Air Moana, actuellement en difficulté. Ils demandent aux pouvoirs publics de « s’impliquer pour assurer sa survie et son développement »

Dans cette lettre, les tavana de la Terre des Hommes demandent « un engagement fort des pouvoirs publics pour assurer le maintien et le développement » d’Air Moana « qui joue un rôle important dans la mobilité de la population polynésienne et en particulier de celle des îles Marquises ».

Ils estiment que l’arrivée sur le marché de la nouvelle compagnie domestique, début 2023, « a marqué un tournant positif dans le secteur du transport aérien » en permettant « une augmentation de l’offre de desserte (…), une amélioration notable de la qualité de service et, surtout, une baisse significative des tarifs ».

« Grâce à cela, de nombreux Polynésiens ont pu, pour la première fois, bénéficier de meilleures conditions de déplacement (…) renforçant ainsi les liens sociaux et contribuant au développement économique de nos îles », écrivent-ils encore.

– PUBLICITE –

Les Hakaiki se disent « préoccupés par la situation économique fragile de la compagnie qui, selon les informations relayées par la chaîne TNTV, nécessiterait près de 4 milliards de francs pour maintenir son activité ».

Les élus considèrent que le « retrait » d’Air Moana « représenterait une perte considérable pour la mobilité des Polynésiens, particulièrement pour ceux des archipels éloignés ».

« La compagnie (…) s’est imposée dans un paysage marqué par un quasi-monopole, sans bénéficier d’aucune délégation de service public, avec un actionnariat exclusivement polynésien (…) Il est donc primordial que l’État et la Polynésie s’impliquent pour assurer sa survie et son développement », concluent les Hakaiki.

Dernières news

Activer le son Couper le son