Les lutins du collectif Tata’i réparent les jouets pour Noël

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Comme chaque Noël, le collectif Tata’i, qui offre une seconde vie aux jouets inutilisés, réitère l’opération. Une tâche réservée d’habitude aux bénévoles du collectif. Mais cette année, l’opération a été dévolue à un groupe de stagiaires en formation de réparateurs en électroménager.

Publié le 15/12/2023 à 15:12 - Mise à jour le 15/12/2023 à 15:12

Comme chaque Noël, le collectif Tata’i, qui offre une seconde vie aux jouets inutilisés, réitère l’opération. Une tâche réservée d’habitude aux bénévoles du collectif. Mais cette année, l’opération a été dévolue à un groupe de stagiaires en formation de réparateurs en électroménager.

Ils sont âgés de 19 à 48 ans, et sont tous sans emploi. Depuis le 20 novembre dernier, huit stagiaires issus des quartiers prioritaires de Mahina, plus deux autres originaires de Bora Bora, suivent dans les locaux de l’ancienne école Amatahiapo de Mahina des formations de base dans la réparation de matériels électroménagers. L’occasion de susciter des vocations, grâce aux conseils d’experts qui viennent transmettre leur savoir.

« On leur apprend à nettoyer des circuits avec du papier verré, à ressouder des fils qui ont été coupés ou sectionnés, c’est la base, explique la vice-présidente de Tia’i fenua Stéphanie Kolifrath. On leur montre comment sont composées les différentes machines, comme les télévisions et les micro-ondes, pour leur prouver que tout se répare » . À l’issue de leur mission, tous recevront une attestation de stage valorisante pour la suite de leur parcours professionnel.

Seule fille du groupe de huit stagiaires issus des quartiers prioritaires de la commune, Marilyne Teauna Moeava assure prendre du plaisir dans ce travail, et préférer venir dans les locaux du collectif « plutôt que de rester à la maison et ne rien faire » . Elle s’essaie à tout un panel de savoir-faire : électricité, soudure, démantèlement et montage. Des domaines qui lui parlent, elle qui a « toujours bricolé auprès de (ses) frères » veut exercer des métiers autour du bricolage plus tard.

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La formation, rendue gratuite par le contrat de ville, vise aussi à faire prendre conscience aux stagiaires des multiples possibilités qu’offre le métier de réparateur, surtout en matière de préservation de l’environnement. « Quand c’est abimé, on jette tout le temps, déplore un des stagiaires de Bora Bora. Maintenant, on peut récupérer aussi les pièces qui sont en panne, et simplement les mettre sur les autres, histoire de ne pas polluer le fenua » .

Si vous souhaitez participer aux actions du collectif Tata’i, rendez-vous ICI.

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