Les produits locaux de Raiatea cuisinés pour les « cantines à l’unisson »

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Proposer un même repas dans les écoles, une journée, en intégrant un maximum de produits locaux. C’est tout l’enjeu de l’opération “Les cantines à l’unisson”, mise en place en Nouvelle-Calédonie depuis 2018, peut-être bientôt au fenua. Soutenu par le programme PROTEGE, le concept proposé par Pacific food lab est un succès, passant de 12 000 à plus de 55 000 repas par jour aujourd’hui. Les instigateurs du projet ont rencontré les élus et les services du pays hier et aujourd’hui à Raiatea.

Publié le 26/03/2024 à 17:23 - Mise à jour le 26/03/2024 à 17:24

Proposer un même repas dans les écoles, une journée, en intégrant un maximum de produits locaux. C’est tout l’enjeu de l’opération “Les cantines à l’unisson”, mise en place en Nouvelle-Calédonie depuis 2018, peut-être bientôt au fenua. Soutenu par le programme PROTEGE, le concept proposé par Pacific food lab est un succès, passant de 12 000 à plus de 55 000 repas par jour aujourd’hui. Les instigateurs du projet ont rencontré les élus et les services du pays hier et aujourd’hui à Raiatea.

En fonction des produits locaux de saison, de leur diversité et des quantités disponibles pour répondre aux besoins nutritifs des enfants, les chefs de cantine de Raiatea ont préparé un menu spécifique, ce mardi. Avec le concept « les cantines à l’unisson » , pensé par Pacific food lab et appliqué depuis 2018 en Nouvelle-Calédonie, l’objectif est de proposer un même repas dans toutes les cantines scolaires, en intégrant un maximum de produits locaux. 

L’idée est arrivée jusqu’aux oreilles des élus de Raiatea et de Tahaa via le Projet Régional Océanien des Territoires pour la Gestion durable des Ecosystèmes (PROTEGE). Précurseur du projet « du faapu à l’assiette » , la commune de Taputapuatea et son tavana Thomas Moutame sont sensibles à ce type de démarche. Également président de la Chambre de l’agriculture et de la pêche lagonaire, ce dernier s’engage à promouvoir la mise en place de l’opération sur les deux îles sœurs des Raromatai.

« Avec ce dispositif, on veut regrouper l’école primaire avec les communes. Au niveau primaire, nous avons le SPC et le département de la restauration scolaire. Au niveau secondaire, nous allons regrouper le collège de Faaroa avec l’école catholique et l’école protestante et nommer un référent. On pourra cibler un programme sur une ou deux semaines, avec le même menu sur l’île de Raiatea » , se félicite Thomas Moutame. .

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Pacific food lab mise sur le « succulent » pour éviter tout gaspillage. « En tant que chef, on va aller chercher le succulent, assure le chef Gabriel Levionnois. On va partir de l’estomac de l’enfant, voir ce qu’il aime manger, l’intégrer à travers des projets pédagogiques pour créer le menu. Là, on va apporter du goût. On va rendre appétissant un menu par sa présentation, par la façon dont on va en parler (…) Quand c’est bon, il y a moins de gaspillage, c’est certain. La condition est que l’enfant soit impliqué » .

Les agriculteurs BIO seront associés au projet. Reste à se pencher sur le coût de revient d’un repas. En Nouvelle-Calédonie, un repas coûte en moyenne 220 francs contre 500 francs ou plus au fenua.

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