Dans un courrier daté de ce mardi et adressé à l’inspection du travail, la Fédération des Rassemblements des syndicats de transport en commun de Polynésie, dénonce la « séquestration » de certains salariés de Tere Tahiti « adhérents au syndicat autonome ».
Les faits se seraient déroulés lundi. Ces salariés auraient été « séquestrés dans une salle pour les contraindre à compléter leurs heures de travail », explique le courrier qui pointe du doigt le directeur des ressources humaines et Willy Chung Sao, directeur du Réseau de transport en commun de Tahiti.
Contactée, la direction indique qu’elle s’exprimera ultérieurement.
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Le syndicat dénonce par ailleurs les messages d’intimidation menaçant les salariés de fermeture de l’entreprise en cas de participation à une grève.
Un préavis de grève a tout de même été déposé ce mardi par le Syndicat autonome des réseaux de Tahiti avec 18 points de revendication parmi lesquels la « mise en place d’une convention collective », la « mise en place de la grille salariale », la « mise à jour des contrats de travail », une « prime de fin d’année », « un réfectoire, une salle de repos, vestiaire à disposition des salariés ». Les autres syndicats de la fédération sont également en train de déposer leurs préavis.
Par ailleurs, la fédération a envoyé un courrier au ministère pour insister sur 4 points de revendication en particulier : la convention collective, la reprise de tous les salariés à Moorea, la mise en place d’accompagnateurs sur les trajets scolaires, et la grille salariale.
Sans accord, la grève débutera le 18 août à 0 heure au sein de la RTCT, à Taravao, Papara, Faa’a et Papenoo.