Le but: évaluer et recenser les dommages les plus lourds qui nécessiteront des processus d’indemnisation qui devraient se mettre en place dans les prochaines semaines.
« Le dispositif d’intervention de l’Etat est de deux natures », explique l’administrateur des Iles du Vent, « il y a d’abord un dispositif d’urgence qui est en cours actuellement, puisque la ministre des Outremers a débloqué des enveloppes au profit des communes qui en ont exprimé le besoin. Et passé l’urgence, nous aurons à travailler sur la remise en état des infrastructures, ponts, routes etc.. à laquelle l’Etat apportera sa contribution. »
« Le travail communal qui a été engagé sous l’autorité des maires a été remarquable » note au passage , Raymond Yeddou, « notamment à travers le déclenchement des plans communaux de sauvegarde. »
Pour Damas Teuira, maire de Mahina, la priorité était de rétablir les voies de communication, l’adduction en eau et l’alimentation électrique. « Tous ces objectifs ont été réalisés. Aujourd’hui, la priorité est de permettre aux gens de retourner dans leurs habitations en tout sécurité ».
A Ahonu, quartier sinistré de Mahina, la réfection de la route est en passe d’être terminée. « La voie est praticable pour tout le monde, et ca, c’était une des priorités. » explique le maire.
Des infrastructures communales ont été touchées parmi celles-ci, le Centre d’Incendie et de Secours qui a subi des dégâts importants ainsi que certaines écoles. « Des devis sont en cours de réalisation et nous sommes dans l’attente des chiffres pour voir dans quelle mesure l’Etat et le Pays peuvent intervenir ».
Dans le but d’affiner les interventions dans les quartiers, des recensements sont effectués par les services de la mairie, du Pays et de l’Etat, afin de déterminer qui sont les vrais sinistrés. « J’insiste bien sur le terme vrais sinistrés, car nous ne sommes pas à l’abri de ceux qui « s’auto-sinistrent » (sic) alors qu’ils ne le sont pas. » A l’heure actuelle, 282 dossiers de « vrais sinistrés » ont été recensés à la mairie.