Mahana Lodge ou la première auberge de jeunesse à Tahiti

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Publié le 03/01/2017 à 11:12 - Mise à jour le 03/01/2017 à 11:12

« C’est la solution pour être hébergé à moindre coût. Souvent quand tu es dans un pays étranger, tu ne disposes pas de contact. Et l’auberge de jeunesse est l’endroit idéal pour faire des rencontres. aussi bien des locaux que des personnes qui viennent du monde entier. »

Les « sac à dos » comme les appelle péjorativement, sous-entendant qu’ils ne sont pas intéressants pour l’économie locale, ne disposant que de peu de moyens financiers, vont enfin pouvoir trouver pied à terre à Tahiti sans pour autant voir leur budget exploser et manger des pates tout au long de leurs pérégrinations.

« C’est en revenant à Tahiti, que je me suis rendu compte qu’il y avait un manque dans ce domaine. J’ai fait une petite étude, et l’idée a mûri au fil du temps, et aujourd’hui, c’est fait. »

Mahana Lodge, tel est le nom de cet havre de paix, situé en centre ville de Papeete, pour les baroudeurs harassés par une journée de marche sous le cagnard polynésien.

Trois dortoirs. Un de douze places, un de six réservé à la gente féminine, un de quatre lits. Pour ceux ou celles qui ne sont pas spécialement ravis de partager une ou plusieurs nuits avec des inconnus dans un dortoir, il existe aussi une chambre pour deux personnes.

« Le but, c’est çà, explique Maui, on paye pour un lit dans un dortoir. On n’est pas forcément avec des gens de connaissances, mais cela fait partie du concept de l’auberge de jeunesse ».

Toilette et salle de bain sont communes, ainsi qu’un espace où l’on peut cuisiner, « histoire de réduire les coûts » . Les communs font partie de l’esprit et de la philosophie « backpackers ». A savoir « rencontrer des cultures différentes et partager des expériences. C’est ce qui fait la richesse de ce type de voyages. »

Foulant du pied, l’idée reçue que les sac à dos à part trainer leur carcasses, faire du stop et se laisser vivre, ne faisaient rien de bien concret, Maui, au retour de son périple de 11 mois s’est lancé dans son projet.

« C’est pas évident, c’est beaucoup de travail pour monter le dossier. J’ai eu de la chance que mon projet plaise à la Sofidep et aux différentes institutions locales. »

Aujourd’hui, cela fait trois semaines que Mahana Lodge est opérationnel et déjà les premiers clients ont investi les lieux. « On a déjà reçu des touristes qui étaient ravis de l’accueil et étonnés de trouver un logement à ce prix là en Polynésie. »
 

Parmi les premiers clients de Maui, Namibiah touriste suédoise et voyageuse qui ne jure que par ce type d’hébergement. « Je rencontre des gens qui ont le même état d’esprit que moi dans les auberges de jeunesse, ils sont très relax et cherchent une certaine simplicité. Et quand on voyage seul, on rencontre aussi d’autres voyageurs et d’autres cultures. Je n’avais pas prévu de rester trop longtemps à Tahiti, mais ce mode d’hébergement c’est très bien . »

Pour bien comprendre ce mode de vie et de voyage, il suffit de lire une des maximes peintes sur les murs de l’auberge « Rester, c’est exister.  Voyager … c’est vivre ! »
 

Rédaction Web avec Thomas Chabrol

Pour contacter Maui Shan: 89 50 49 04 ou [email protected] ou via FaceBook

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