À ce stade, aucun épisode de maladie n’a été détecté, précise le gouvernement dans le compte-rendu du conseil des ministres. Des investigations seront donc diligentées par la Direction de la biosécurité (DBS) en 2023 pour évaluer le degré de circulation de ce virus sur Tahiti et Moorea (îles ayant fait l’objet de culture de Macrobrachium rosenbergii précédemment).
Le conseil des ministres a décidé de modifier un arrêté afin de limiter tant que faire se peut la dissémination de la maladie. Un risque pour les 16 espèces locales de chevrettes, dont certaines endémiques, ne pouvant être écarté.
Le transport de chevrettes au départ de Tahiti vers tout autre île de la Polynésie française sera désormais subordonné à la délivrance d’une autorisation de transport interinsulaire par la DBS. Cette autorisation pourra être délivrée aux établissements agréés ou à l’issue d’une inspection ou d’un traitement garantissant que les chevrettes destinées au transport sont insusceptibles de véhiculer la maladie des queues blanches.
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