Céline Aubert est arrivée en 2016 aux Marquises où elle a perdu son bateau après un demi tour du monde. Après un an de chantier sur le bateau de son compagnon et diverses activités, elle gagne sa vie en proposant des croisières. Céline apprécie sa vie aux Marquises. Ce qu’elle préfère ? Partir avec un sac à dos dans la montagne ou plonger avec son puhipuhi et cuisiner ce qu’elle ramène.
Céline s’est lancée dans l’écriture d’un livre pour partager ses astuces de cuisine. Elle anime aussi une chaîne YouTube et tient un blog.
La jeune femme est en ce moment à Tahiti. Et nous montre qu’elle s’adapte à tous les environnements. Devant nos caméras, elle a décidé de cuisiner des huîtres sauvages cuites aux aiguilles de Aito.
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Munie d’un marteau et d’un pique, elle récolte tout d’abord la matière première qui pousse naturellement sur des plots en béton.
Pour la cuisson, pas besoin de gazinière. Les aiguilles de aito séchées font bien l’affaire. « Le concept de cuisine robinsonne c’est de faire à manger et de se nourrir avec ce qu’on a sous la main à portée, ce qui pousse partout. L’idée c’est d’éviter d’aller chercher sa nourriture dans les magasins. (…) Il y a plein d’herbes ou de racines qu’on peut manger et qui ne sont pas très connues. J’aimerai remettre ça au goût du jour à travers le livre et aussi de petites vidéos que je fais sur ma chaîne YouTube. Je ne suis pas végétarienne donc j’aime bien aussi aller chercher de la viande : je vais chasser, pêcher… »
Une vingtaine de minutes plus tard c’est cuit. Juste le temps d’ouvrir les huîtres, place à la dégustation. « C’est pas mauvais du tout. Ça passe bien », s’étonne Marc Bordas, venu déguster la cuisine de Céline.
Une vie simple au plus près de la nature, c’est ce qui passionne Céline. Une nature encore abondante aujourd’hui mais menacée par la surconsommation. Cette aventurière, parisienne d’origine, se bat aussi pour la préservation des ressources halieutique pour les générations futures.