Mareva Galanter, Miss Tahiti 1998 et Miss France 1999, s’est depuis de longues années construit une carrière en métropole, aussi bien en télévision qu’en musique. Si elle revient régulièrement au fenua voir sa famille, l’année dernière, elle en a profité pour tourner une mini-série documentaire « Les sentinelles de l’océan », qui sera diffusée en décembre prochain sur votre chaîne TNTV.
Très engagée, elle a suivi ceux qui œuvrent au quotidien au fenua pour la protection de l’environnement et participé à leurs missions quotidiennes. Tahiti, « c’est ma culture, j’y retourne tous les ans. et je vois que ça se dégrade. Tahiti a cette image incroyable qui fait rêver jusqu’à aujourd’hui, cette carte postale existe, mais elle est en danger. On voit les espèces disparaitre, les paysages changer, les plages rapetisser… Il y a une urgence climatique. (…) C’est quelque chose qui était en moi et j’avais envie de donner la parole, de mettre à mon niveau en lumière ces sentinelles, ces personnes qui œuvrent au quotidien pour leur sauvegarde de l’environnement qui est précieux » a-t-elle indiqué, invitée sur le plateau de Buzz TV en métropole. Et d’ajouter : « J’avais aussi envie de faire des documentaires qui fassent voyager ».
Elle a également confié avoir eu un coup de cœur pour l’association de Moorea : Coral Gardeners, dont elle trouve le travail « admirable ».
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L’ancienne reine de beauté en a aussi profité pour revenir sur les évolutions du règlement de Miss France : « Que des transgenres puissent passer par l’élection de Miss France, pourquoi pas ? (…) Il faut que les esprits changent. Le concours a beaucoup changé, évolué. (…) La Miss France a un tel engagement au quotidien. Je suis plus ouverte au fait qu’une Miss France soit transgenre qu’une Miss France soit maman. Car c’est très difficile. Vous bossez au quotidien, vous voyagez en permanence et je vois mal la vie d’une maman compatible avec la vie d’une Miss France. Ce n’est pas possible, (…) car il n’y a pas de week-end ou de jours fériés. Miss France a une vie consacrée à son titre de Miss. S’il fallait choisir, je préférerai avoir une Miss France transgenre qu’une Miss France mère de famille ».