Il a été rénové il y a deux ans. L’aéroport de Maupiti accueille des dizaines de milliers de passagers chaque année. Un flux qui ne cesse de croître, et encore plus cette saison avec l’organisation de la pêche au caillou. Selon Sarah Archer, agent d’escale Air Tahiti, « en basse saison, on a 9 vols par semaine. Pendant la haute saison, c’est-à-dire les vacances scolaires, il y a une augmentation jusqu’à 17 vols par semaine. Les vols sont complets, mais il y a toujours des sièges disponibles à bord parce qu’on est pénalisés par rapport à la taille de la piste. On aimerait bien qu’on nous agrandisse la piste pour que l’on puisse travailler encore mieux et accueillir plus de monde. »
Réfractaire au tourisme de masse, la petite sœur de Bora Bora, autrefois appelée Maurua, préfère la petite hôtellerie. Elle comptabilise 44 pensions de familles, 6 AirBNB, et 5 campings… Une capacité d’hébergement qui encourage les transports maritimes à faire évoluer leurs offres.
Le Maupiti Express propose déjà 2 à 3 rotations hebdomadaires. Et l’Apetahi Express s’aligne. Le ferry intègre, depuis la semaine dernière, Maupiti dans son circuit. Une phase test au tarif de 17 500 Fcfp l’aller-retour jusqu’à Tahiti. « Mercredi, vendredi et dimanche, c’est Maupiti au bout du trajet, au lieu de Bora Bora, détaille Faaora Faraire. On vient soutenir la population. Ils auront le choix entre l’avion et le bateau, comme les autres îles Sous-le-Vent. »
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Mais si le Maupiti Express dispose d’une capacité de près de 120 places, l’Apetahi en propose près de 4 fois plus. Ce qui rend compliquée la rentabilité. « C’est sûr que 500 places pour Maupiti c’est quand même une grande capacité. Mais pour des événements comme la pêche au caillou, le bateau est bien adapté. On verra dans le temps si l’escale est rentable, et ensuite, peut-être qu’on réaménagera nos escales, nos itinéraires. »
Si la redoutable passe Onoiau le permet, l’Apetahi Express acceptera également un peu de fret. Les deux roues, et les petits colis.