Certains étudiants n’ont pas été en mesure de rejoindre le domicile de leur famille comme ils y étaient invités, rappelle la ministre dans un communiqué. Les résidences universitaires gérées par les Centres régionaux des œuvres universitaires (CROUS) demeurent ouvertes pour les accueillir.
Afin de ne pas pénaliser ceux qui ont quitté leur logement dans une résidence universitaire, « le préavis contractuel d’un mois ne sera pas opposable en ces circonstances », et « aucun loyer ne sera mis à leur charge pour le mois d’avril », assure la ministre dans un communiqué. Une mesure également applicable pour les étudiants d’outre-mer.
Ils ont par ailleurs la garantie, une fois les mesures de confinement levées, de « bénéficier à nouveau d’un de ces logements ».
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La situation des étudiants employés dans leur établissement comme agent vacataire temporaire sera « également préservée et les contrats ont vocation à être, dans toute la mesure du possible, maintenus pendant toute la période de confinement ». Cela concerne notamment près de 20 000 doctorants et plusieurs dizaines de milliers d’autres étudiants.
Les étudiants salariés en entreprise pourront bénéficier du dispositif de chômage partiel mis en œuvre par le ministère du Travail.
La ministre s’engage aussi à ce que la contribution de vie étudiante et de campus, due chaque année par les étudiants, « puisse dans les meilleurs délais financer des bons d’achats de première nécessité à destination des étudiants qui en ont le plus besoin ».
Les boursiers conserveront leur droit à bourses même s’ils les ont épuisés, poursuit le communiqué.
Les étudiants français engagés dans un programme Erasmus à l’étranger pourront aussi « conserver leur bourse tout au long de leur séjour à l’étranger jusqu’à leur retour en France ».
La ministre précise que l’interruption du séjour d’études « ne pénalisera aucun étudiant une fois rentré en France ».
Tous les concours prévus jusqu’au 5 avril ont d’ores et déjà été annulés. « Leur reprogrammation se fera dans les délais les plus courts possibles en fonction de l’évolution de la situation », selon le communiqué.
Pour ceux prévus après le 5 avril, « des solutions adaptées seront définies sur la base d’une instruction approfondie » et les modalités retenues « portées à la connaissance des candidats sur une page internet dédiée », indique la ministre.