Miss Dragon : les candidates découvrent l’histoire des premiers Chinois en Polynésie

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Pour cette édition, le comité organisateur a inclus un volet historique à la préparation des candidates à Miss Dragon. Elles ont visité le site d’Atimaono, un des lieux où l’histoire de la communauté chinoise a débuté en Polynésie au XIXe siècle.

Publié le 07/06/2024 à 11:46 - Mise à jour le 07/06/2024 à 13:27

Pour cette édition, le comité organisateur a inclus un volet historique à la préparation des candidates à Miss Dragon. Elles ont visité le site d’Atimaono, un des lieux où l’histoire de la communauté chinoise a débuté en Polynésie au XIXe siècle.

Les candidates à Miss Dragon poursuivent leur préparation. Pour l’édition 2024, le comité organisateur a souhaité inclure un volet historique. Ainsi, elles ont découvert l’histoire de la communauté chinoise arrivée en Polynésie pour travailler dans les plantations de canne à sucre sur le site d’Atimaono en 1860. 

Les vestiges de la distillerie sont les témoins de cette époque. Les candidates ont écouté les récits de leur guide David Moux et ont découvert un pan de l’histoire de leurs ancêtres.

Pour leur guide, « c’est un honneur de les mettre devant (…)  Ce sont nos ancêtres (…. Ils sont tous venus travailler ici. » À la question, que faut-il que ces jeunes générations retiennent de cette histoire, David Moux répond : « qu’elles sachent d’où elles viennent (…) et pourquoi les jeunes générations n’ont plus à travailler la canne dans les champs. » Pour lui, vie est devenue « trop facile » pour les nouvelles générations.

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« Pour avoir tout ce qu’on a aujourd’hui, nos ancêtres ont quand même été très présents aussi dans la culture polynésienne », s’étonne Angélina, l’une des candidates. « « Et aussi, cela nous a permis de nous reconnecter à nos racines. « J’avoue que cela a été très dur de se déplacer comme des Miss dans les champs de canne à sucre. Mais aussi, cela nous a permis de nous rapprocher et de mieux comprendre la vie de nos ancêtres à l’époque« .
« La visite était vraiment gratifiante, le fait de vraiment partager et rencontrer de nouvelles personnes, de comprendre notre histoire, d’où on est venu, les champs de canne à sucre et la distillerie, c’est vraiment notre histoire que l’on a partagée aujourd’hui«  témoigne Cynthia, une autre concurrente.

« Plus les générations passent et moins, on sait comment se font les choses, les rites, pourquoi est-ce qu’on va par exemple au Ka San chaque année pour la fête des morts ou chaque année pour la nouvelle année« , explique Johann Liu Sing, membre organisatrice du comité Miss Dragon. « Et aussi, on oublie pourquoi et comment on est arrivés sur Tahiti. Donc, je pense que le site de l’ancienne rhumerie est une belle opportunité pour découvrir comment on est arrivé et l’une des raisons pour lesquelles on est arrivé jusqu’à Tahiti », a-t-elle ajouté.

David Moux, quant à lui, souhaite réhabiliter le site en un musée. Cette expérience permettra très certainement aux candidates de représenter fièrement leurs origines et leur culture.

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