Comme il est de coutume en début d’année, Moetai Brotherson a reçu à la Présidence les journalistes du fenua pour dresser « le bilan médiatique » de l’année écoulée et évoquer les grands rendez-vous de celle à venir.
Après le bilan des 100 jours, en août dernier, le président du Pays entend de nouveau s’exprimer dans un format du même type dans le cadre de l’anniversaire de la première année de sa mandature, au mois de mai. « On reprendra à peu près le même format que pour les 100 jours (…) et on le fera ailleurs qu’à Tahiti, au-delà de Moorea (…) L’idée est toujours de s’adresser directement à la population », a-t-il expliqué.
Autre annonce : le retour des conférences de presse à l’issue du Conseil des ministres. Un rendez-vous qui devrait se tenir « toutes les deux semaines » sauf « actualité criante ». Elles se dérouleront en présence des « ministres concernés par les dossiers » étudiés par le gouvernement.
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Pour ce qui est de la nomination du prochain directeur ou de la prochaine directrice générale de TNTV, Moetai Brotherson a indiqué que 11 personnes se sont portées candidates : « Je transmettrai l’ensemble des candidatures au président du Conseil d’administration de TNTV (…) On a établi une grille de critères, 75 au total. On a une composition de jury avec 2 personnalités de la société civile, les membres du Conseil d’administration, et 2 représentants du gouvernement. Les candidatures seront examinées dans la semaine du 22 janvier, l’objectif étant d’avoir un nouveau directeur ou une nouvelle directrice pour la date du 31 ».
Sur la nomination du nouveau Premier ministre Gabriel Attal, le président du Pays a « salué » le fait qu’il soit le plus jeune chef du gouvernement de l’histoire de la République. « J’ai eu l’occasion d’échanger avec lui et de travailler sur certains dossiers. C’est quelqu’un de très courtois, agréable et efficace. Je n’ai pas de préjugés négatifs. On verra », a-t-il dit.
Au sujet de la grève qui touche le secteur des hydrocarbures, Moetai Brotherson a rappelé qu’il s’agissait d’un « conflit privé » n’impliquant pas « des établissements du Pays ». Le risque de pénurie concerne « les îles qui n’ont pas de station services » dont les habitants sont actuellement dans « l’expectative ». « On suit ça comme le lait sur le feu », a-t-il ajouté.
Enfin, interrogé sur la plainte déposée par Edouard Fritch après les propos qu’il juge racistes du représentant Mitema Tapati et du ministre de l’Education Ronny Teriipaia, le président du Pays n’a pas souhaité les commenter. « Il faut laisser la justice faire son travail », a-t-il conclu.