Le self-défense permet de se protéger via un mix de plusieurs disciplines des arts martiaux, la principale étant le Pencat-Silak. La séance d’aujourd’hui s’est portée sur une mise en situation dans un cadre du quotidien. Car les agressions arrivent n’importe où, même dans les lieux sécurisés et les femmes en sont trop souvent victimes.
« Apprendre des gestes d’auto-défense, c’est comme apprendre des gestes de secours » indique Mere Fèvre, institutrice de self-défense. « C’est rendre les choses pratiques, accessibles. Et surtout, les rendre accessibles à cette catégorie de personnes qu’on croit sensibles, fragiles ou faibles : les femmes, les enfants, les personnes âgées… »
La jeunesse féminine est de plus en plus attirée par ces sports de contact. Un bagage rassurant pour le quotidien. Selon Céline Haapuea, participante à cette journée d’initiation, « c’est vraiment important de pouvoir se former au moins aux premiers gestes pour pouvoir se défendre ». Si Céline témoigne ne jamais avoir été en situation d’agression, elle atteste maintenant être « préparée ».
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« Même si tu as des bleus, au moins tu as appris à te défendre, à prendre confiance en toi et à ne plus avoir peur quand on t’agresse » confie Maite Colombel, autre participante. « Il faut revenir, parce que ce n’est pas en une heure et demie, deux heures qu’on peut maîtriser les techniques. Il faut persévérer ».
Le club TFK a été invité le 9 mars prochain par le CESEC pour une initiation au self-défense. La marraine du mouvement, la championne de boxe anglaise Edith Tavanae et sa fille Temaiana y participeront. Le mouvement Fight like a girl continuera avec des initiations gratuites régulières. Il a également commencé à publier des vidéos sur les réseaux sociaux vu le contexte sanitaire actuel.