Apres Punaauia, c’est au col du Taharaa que les investisseurs du groupe City souhaitent construire. La commune de Arue a lancé le 27 juin une enquête publique pendant un mois. Du côté de la mairie, le conseil municipal est unanime : il s’oppose à un bétonnage du site et milite pour rendre l’accès à la population
En revanche, les élus de l’opposition soutiennent quant à eux le projet. Pour Ia ora Arue et Tapura no Arue, le projet permettra d’apporter une réponse aux problématiques sociales et économiques de la commune, à travers l’emploi ou encore la construction d’habitations habitations. Et lorsque les problèmes des eaux et du transport que ce projet pourrait engendrer sont pointés du doigt par la tavana Teura Iriti et son adjoint Jacky Bryant, l’opposition y voit un échec de l’équipe en place.
« La manière dont les choses sont posées de la part de madame le maire et son adjoint représentent pour moi un aveu d’échec. La commune n’est pas en mesure de prendre ses responsabilités pour que ce projet puisse voir le jour. C’est-à-dire que l’ensemble des arguments qui sont aujourd’hui avancés par l’adjoint au maire de la commune qui s’oppose à ce projet relèvent soit du pays, par exemple en ce qui concerne par exemple le transport, soit de la commune en ce qui concerne la scolarité. Cela ne relève pas du promoteur » a indiqué Tepuanui Snow, du groupe Ia ora Arue. « Il y a quand même un sacré manque de respect. Même un manque de respect pour la population. En donnant déjà leur avis, en disant qu’ils sont contre, ils influencent fortement la population. Les dés sont jetés ! De qui se moque-t-on ? Je pense que si on doit consulter sa population, on la consulte d’abord, et puis son opposition, sa minorité. Et après, quand on a consulté tout le monde, fort de tous les retours, on prend une décision concertée » a ajouté Frédéric Dafniet, du Tapura no Arue.
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