Nouvelle-Zélande : des jumelles tahitiennes obtiennent leurs doctorats le même jour

Publié le

Hukerenui et Ohinerau Bonnet, des jumelles originaires de Faa’a, ont obtenu le même jour, ce mercredi, un doctorat en ingénierie après un long cursus à l’université d’Auckland, en Nouvelle-Zélande. L’une a travaillé sur le traitement des eaux usées et l’autre sur l'étude d'enzymes.

Publié le 04/09/2024 à 7:46 - Mise à jour le 04/09/2024 à 7:51

Hukerenui et Ohinerau Bonnet, des jumelles originaires de Faa’a, ont obtenu le même jour, ce mercredi, un doctorat en ingénierie après un long cursus à l’université d’Auckland, en Nouvelle-Zélande. L’une a travaillé sur le traitement des eaux usées et l’autre sur l'étude d'enzymes.

Les deux jumelles sont nées en 1997 en Nouvelle-Zélande de parents tahitiens qui ont déménagé temporairement au pays kiwi, relate le site de l’Université d’Auckland qui leur consacre un article. Elles ont ensuite passé leur enfance et leurs années de lycée au fenua avant d’entreprendre des études supérieures à l’université d’Auckland.

Les recherches de Hukerenui pour l’obtention de son doctorat se sont portées sur le traitement des eaux usées dans l’optique d’identifier « un processus plus respectueux de l’environnement en utilisant des méthodes à base d’hydrogène ».

Sa sœur, Ohinerau s’est quant à elle intéressée à l’étude « d’enzymes appelées laccases » permettant de « décomposer les matériaux ligneux résistants ». « Ces enzymes ont également des applications intéressantes en biotechnologie » et pourraient « résoudre les problèmes d’ingénierie environnementale », selon l’université d’Auckland.

– PUBLICITE –

« Les jumelles Bonnet attribuent leur succès au programme Tuākana de l’université, une communauté éducative pour les étudiants et le personnel maoris et du Pacifique, qui, selon elles, a soutenu leur identité culturelle en tant que Ma’ohi tahitiennes et leur a permis de réussir leurs études », poursuit l’université néo-zélandaise.

Grâce à leur parcours exemplaire, Hukerenui et Ohinerau espèrent inspirer d’autres jeunes femmes.  «Il est important d’avoir plus de femmes dans le domaine universitaire de l’ingénierie, mais il est encore plus important d’avoir des femmes du Pacifique, car il y a un manque de représentation de nos populations. C’est un domaine dans lequel les femmes du Pacifique peuvent être les meilleures et s’épanouir », disent-elles.

Hukerenui va poursuivre encore un peu plus ses études après avoir obtenu un contrat postdoctoral à l’Université d’Auckland où elle enseignera également.

Ohinerau, elle, ambitionne d’utiliser « son expertise en ingénierie environnementale sur des projets industriels qui profitent à l’environnement et aux communautés ».

Dernières news

Activer le son Couper le son