Ce spectacle grandiose attire prestataires de services et particuliers. Ces derniers jouent parfois les trouble-fêtes dans un environnement où les animaux cherchent la tranquillité.
Pour veiller au bon respect des règles et informer le grand public, les bénévoles de l’association Mata Tohora sillonnent les eaux. Règles de base : réduire sa vitesse à 3 nœuds dans un rayon de 300 mètres pour analyser la situation et suivre en permanence une trajectoire parallèle à celle des baleines.
Cette année, à cause de la pression croissante à laquelle sont soumis les cétacés, certains articles viennent d’être modifiés. Agnès Benet, présidente de l’association, détaille : « Les règles d’approche de 2002 sont, bien sûr, toujours d’actualité. Aujourd’hui, ce qui se rajoute à ces règles c’est une distance plus grande entre les adultes et les embarcations. Donc, les baleines adultes, avec ou sans baleineau, doivent être observées à une distance minimale de 100 mètres alors que jusque-là, c’était 50 mètres. »
Certains plaisanciers l’ignorent encore. Agnes Benet se charge de les en informer : « Je ne sais pas si vous savez mais il y a une nouvelle réglementation du code de l’environnement qui stipule que cette zone est une zone protégée pour les dauphins et les baleines. A partir de cette année, l’observation des dauphins et des baleines est interdite dans cette zone pour les laisser se reposer. »
Tout n’est pas négatif. Les membres de l’association Mata Tohora constatent que les comportements ont positivement évolué ces dernières années. Pour ceux qui se bornent à ne pas respecter les règles, amendes et sanctions sont prévues. L’an dernier, deux personnes ont été condamnées par le tribunal correctionnel pour avoir troublé la quiétude de ces géants des mers.