Après avoir participé aux échanges autour du Group on Earth Observations (GEO) qui se sont déroulés au sein de l’hémicycle de la Communauté du Pacifique (CPS) jeudi, il a enchaîné le lendemain en assistant aux présentations institutionnelles en session plénière, faites cette fois-ci dans l’amphithéâtre de l’Université de Nouvelle-Calédonie. Il a notamment assisté à l’exposé de la direction des Affaires foncières (DAF) autour de la stratégie du géospatial de la Polynésie française en construction.
Les échanges se sont ponctués par la signature de la déclaration nommée “Constellation”, au côté du gouvernement de Nouvelle-Calédonie et de Wallis-et-Futuna. Cette déclaration reconnait l’importance des données géospatiales pour relever les défis auxquels sont confrontés les pays et territoires insulaires du Pacifique, qui sont particulièrement touchés par l’élévation du niveau de la mer et les changements climatiques. Elle reconnaît aussi l’importance de la connaissance des données géospatiales afin de préserver les ressources de notre continent bleu du Pacifique. Elle rappelle également que les données géospatiales servent avant tout les intérêts et les projets des peuples, des communautés et des jeunes des pays et territoires insulaires du Pacifique.
L’Oceania Geospatial Symposium s’inscrit désormais comme un événement régional unique, visant à répondre aux besoins opérationnels des décideurs des îles du Pacifique par le partage d’expérience, le transfert de savoir-faire, le développement des compétences locales et la fédération de nos populations et de nos communautés autour de programmes et de projets concrets de construction.
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Dimanche, l’OGS s’est terminé sur des tables rondes sur les « solutions » puis la remise des prix du Océan Hackaton NC. Le prix régional a été remporté par l’équipe venue de Papouasie-Nouvelle-Guinée qui propose l’utilisation des données satellitaires afin de mieux maîtriser le blanchiment des coraux.