Olivier Palmieri : « La culture polynésienne est une richesse pour la diversité de la création de jeux vidéo »

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Publié le 02/10/2018 à 8:13 - Mise à jour le 02/10/2018 à 8:13

> Que souhaitez-vous partager avec les visiteurs du prochain Digital Festival Tahiti ?
 « Pour le Festival, je vais présenter un aperçu des méthodes de conception design de jeux chez Ubisoft, nommées « Méthodes de Design Rationnel ». Ces méthodes seront aussi disponibles au complet sous forme de cours en ligne (d’environ 30 heures).
Je vais également faire des ateliers de présentation et introduction de ces méthodes, que j’ai eu l’occasion moi-même d’appliquer et utiliser sur divers projets. »

> Cet atelier sera-t-il accessible à tous ? 
 « Oui, l’atelier sera accessible à tous. C’est une présentation / introduction à nos méthodes de conception design. »

> Quels sont vos grands projets actuellement au sein d’Ubisoft ?
 « J’ai plusieurs projets en cours. Notamment :

  • La création et direction de l’espace de création de réalité virtuelle et augmentée, nommé « Atelier XR Ubisoft », qui sera situé à Montréal, Canada.
  • La direction de la création des cours en ligne « Odyssée des Créateurs de Jeux ». C’est ce que je vais présenter pendant le Festival.
  • Expert VR pour le Centre Ubisoft World. Premier centre de loisirs d’Ubisoft, situé à Montréal, Canada. »

 
> Vous êtes déjà venu en Polynésie l’an dernier. Pensez-vous qu’il y a du potentiel dans le domaine de la création de jeux vidéo ?
 « Oui, tout à fait ! L’an dernier, j’ai eu l’honneur de participer au Jury du Game Jam du Digital Festival  Tahiti.
J’ai trouvé très intéressants les projets du Game Jam du Festival 2017 ! Leur thématique de Polynésie, et les résultats obtenus avec les délais très courts du Game Jam étaient très bons ! La culture polynésienne est selon moi un atout, une richesse pour la diversité de la création de jeux vidéo. »

> Que conseillez-vous à ceux qui souhaitent travailler dans ce domaine ? Quelle voie prendre pour un étudiant qui sortirait de l’école Poly 3D par exemple ?
« Selon moi, il y a beaucoup de possibilités. Par exemple, étudier quels sont les besoins au niveau des industries locales, pour lesquelles la création numérique pourrait bénéficier. Quels pourraient être les projets numériques qui favorisent la représentation des richesses touristiques de la Polynésie par exemple.
Pour celles et ceux qui souhaitent voyager, chercher un stage ou un emploi de quelques années à l’étranger permettrait de faire partager cette culture polynésienne, de potentiellement travailler sur des projets numériques à portée internationale, et d’apprendre en retour des autres cultures. »

 

Propos recueillis par Manon Della-Maggiora

Le Digital Festival Tahiti aura lieu du 24 au 27 octobre à la CCISM et  à la présidence. Au programme : des ateliers, conférences, démonstrations…   

Mais surtout, l’événement, réuni des professionnels du digital. Kat Borlogan, directrice de la French Tech fera partie des invités. On retrouvera également Stéphane Distinguin, président de la grande école du numérique. Mais aussi de nombreux créateurs de start-ups.  

Le Digital Festival Tahiti est gratuit et ouvert à tous. Mais il faut s’inscrire en ligne, notamment pour les ateliers.   

Pour réserver votre place, cliquez ICI 

 

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