Panne du Maris Stella IV : « On était isolés et, là, on se sent hyper isolés »

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Le Maris Stella IV devrait rester à quai pour au moins un mois en raison d’une panne sur le moteur principal. Avec un navire en moins pour assurer la desserte des Tuamotu, c’est toute une organisation qui se met en place avec l’appui d’autres navires. Mais d’une île à l’autre, cet arrêt forcé de la goélette entraîne des conséquences.

Publié le 18/02/2023 à 13:55 - Mise à jour le 18/02/2023 à 13:55

Le Maris Stella IV devrait rester à quai pour au moins un mois en raison d’une panne sur le moteur principal. Avec un navire en moins pour assurer la desserte des Tuamotu, c’est toute une organisation qui se met en place avec l’appui d’autres navires. Mais d’une île à l’autre, cet arrêt forcé de la goélette entraîne des conséquences.

Dans le transport maritime inter-îles, un navire est à l’arrêt et c’est toute une mécanique qui s’enraye. Le Maris Stella IV est à quai à Motu Uta depuis le 16 février en raison d’une panne. Il dessert habituellement les Tuamotu Ouest.  La zone continue d’être couverte par le Mareva Nui, le Dory et le Cobia mais les capacités de transports varient d’un bateau à l’autre.

Le maris Stella IV est, lui, équipé d’une grue capable de soulever des charges allant jusqu’à 40 tonnes. Un atout pour les chantiers dans les îles.

« Cela va nous pénaliser pour amener les gros engins. On a la rénovation de la piste en cours mais aussi la construction de notre centre de secours incendie. Elle devait commencer début mars », déplore le maire de Rangiroa, Tahuhu Maraeura.  

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Rangiroa, Tikehau, Ahe, Takaroa, Arutua, l’acheminement du fret à destination de ces îles se réorganise. Le Maris Stella III a ainsi embarqué à son bord les marchandises destinées aux habitants de Fakarava. Pour les îles plus éloignées comme Makatea, la panne du Maris Stella IV est un coup dur, notamment pour le transport des passagers.

« On était isolés et, là, on se sent hyper isolés », soupire Julien Mai, le maire de Makatea.

Seule solution de secours : se rendre en speed-boat à Rangiroa et prendre un billet d’avion sur l’atoll. Pour l’heure, difficile de dire dans combien de temps la goélette sera en mesure de reprendre la mer. Les délais de livraisons devraient, quoiqu’il arrive, être tendus sur les îles des Tuamotu Ouest jusqu’à la reprise normale des rotations.

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