En préambule de son recours, la requérante, mère de deux enfants de 13 et 19 ans, indique qu’en cette période de crise sanitaire « les adolescents (…) sont soumis à des contraintes difficilement supportables (…) qui entravent leur développement normal ».
Elle regrette donc que le skatepark de Tipaerui, à Papeete, soit désormais incessible, « suite à des décisions inexplicables et surtout illégales des autorités », écrit-elle.
Elle estime qu’il s’agit d’une « violation de la loi manifeste si l’on considère qu’il s’agit d’une mesure discriminatoire contre le sport des jeunes ».
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Pour appuyer sa démonstration elle souligne que la promenade de To’ata est, elle, restée ouverte « alors même que les personnes sont beaucoup plus en contact (….) que sur un skate board ».
« Priver plus longtemps les jeunes d’un dérivatif indispensable à leur équilibre et de la pratique d’une activité saine, qui leur évite de s’adonner à des activités moins recommandables -drogue, rencontres néfastes, addiction à Internet-, est totalement injustifié » », conclut-elle.
Sa demande concerne le skate-park de Tipaerui mais aussi le parking du spot de surf de la Papenoo, lui aussi fermé. Le tribunal administratif étudiera sa requête, ce mercredi.