Pas de candidature déposée à ce jour, selon la direction de l’Agriculture. Les dépôts de dossiers pour la culture de cannabis à faible teneur en THC ont pourtant commencé le 1er mars. Une date qui marque le début de la phase pilote. « L’objectif de cette phase pilote, c’est de pouvoir dans un premier temps tester les variétés qui seront autorisées à la culture, tester leur adaptabilité, mais surtout aussi vérifier qu’elles respectent bien le taux de THC réglementaire », explique Tetia Peu, ingénieure agronome.
Un dispositif encadré : seulement 10 agriculteurs autorisés à cultiver. Superficie maximale autorisée : 1500m2. Au total, 500 plants seront fournis par La direction de l’Agriculture. Elle se chargera aussi des prélèvements et de l’envoi des échantillons aux laboratoires d’analyse. « On s’adresse à des porteurs de projets qui doivent répondre à différents critères, notamment être agriculteurs professionnels, c’est-à-dire détenir la carte CAPL. Ensuite, ils doivent respecter a une résidence en polynésie française de 10 ans. »
Les porteurs de projet devront avoir leur propre site de production. Ils devront respecter une distance de 100m par rapport aux établissements sensibles. Autre critère : une proximité avec la direction de l’Agriculture et une gendarmerie, garantie d’un accompagnement et de sécurité.
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« Si on a des productions qui sont conformes, qui ont un taux de THC inférieur à 0,3%, il sera possible de les commercialiser sur différentes formes qui sont détaillées dans l’arrêté des produits autorisés sorti récemment. »
Viendra ensuite l’étape de la commercialisation : matière première brut, produits cosmétiques ou encore textiles. Pour l’instant pas de dossier, mais des appels téléphoniques intéressés. Les porteurs de projets ont jusqu’au 1er avril pour soumettre leur dossier.