Père Christophe accuse des mutoi d’avoir « saccagé des plantes devant le presbytère »

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Dans une publication Facebook, ce vendredi matin, le vicaire de la cathédrale de Papeete accuse des policiers municipaux de la ville d’avoir « saccagé des plantes devant le presbytère », mercredi soir. Une « petite poignée d’agents » qui, selon Père Christophe, jette « le discrédit sur l’ensemble » des mutoi.

Publié le 22/11/2024 à 7:33 - Mise à jour le 22/11/2024 à 7:41

Dans une publication Facebook, ce vendredi matin, le vicaire de la cathédrale de Papeete accuse des policiers municipaux de la ville d’avoir « saccagé des plantes devant le presbytère », mercredi soir. Une « petite poignée d’agents » qui, selon Père Christophe, jette « le discrédit sur l’ensemble » des mutoi.

Dans son post, Père Christophe explique que mercredi soir, alors que la Compagnie du Caméléon se produisait « devant un public d’oiseaux attentifs à l’Accueil Te Vaiete », « une patrouille de la Police municipale de Papeete se donnait, elle aussi, en spectacle en saccageant les plantes devant le presbytère de la Cathédrale ».

Un « spectacle affligeant d’une petite poignée d’agents jetant le discrédit sur l’ensemble des policiers municipaux qui assurent notre sécurité et nous aident dans le vivre ensemble », ajoute-t-il.

« Pourquoi ? Parce que les oiseaux se cachent derrière ? Trois pots de fleur ne suffisent pas à cacher 100 à 150 personnes à la rue qui seront d’ailleurs hébergés dès Noël, si l’on en croit l’annonce faite la semaine dernière », écrit-il.

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Il dénonce également dans son message la « violence dont » font « l’objet quelques-uns des oiseaux de la rue de la part de certains » mutoi. Des faits qu’il dit avoir « signalé aux autorités », « petite vidéo à l’appui ».

« Au-delà de ces incidents à répétition, ce qui suscite inquiétude, c’est la passivité dont semble faire preuve les autorités en charge de ces agents. Maîtrisent-elles leurs troupes ? Autrement dit : « Y a-t-il un pilote dans l’avion ? », s’interroge le vicaire de la cathédrale.  

Et celui-ci de conclure, cinglant : « Le 18 novembre, la fondation Emmaüs organisait la 3ᵉ édition des Pics d’Or, cérémonie qui ‘récompense’ les pires dispositifs anti-SDF. À Papeete, sans hésiter, nous attribuons le Pic d’or dans la catégorie ‘ L’imposteur’ pour l’attitude la plus contradictoire ».

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