Jeudi dernier, les acteurs de la filière ont exprimé leurs préoccupations quant à la qualité de la vanille de Tahiti, mais aussi à la pérennité de leurs marchés, fragilisées par le comportement de certains agriculteurs qui ne respectent pas la Limite Maximale de Résidus (LMR) autorisée par la règlementation en vigueur.
En effet, il est constaté que les producteurs de vanille ne sont pas assez encadrés sur l’utilisation des pesticides dans leurs cultures, ce qui impacte redoutablement la commercialisation et surtout, détériore incontestablement l’image d’un produit haut de gamme.
Classée comme une épice de luxe à forte valeur ajoutée, il est indispensable que la Vanille de Tahiti soit certifiée d’une culture raisonnée et contrôlée. Des sanctions devraient être mises en place pour le non-respect des protocoles établis par l’EPIC Vanille de Tahiti, afin de garantir les productions. Des analyses approfondies sur les pesticides doivent impérativement intervenir aussi bien à la récolte qu’à la préparation des gousses, avant même qu’elles ne soient mises sur le marché.
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Un encadrement plus rigoureux auprès des producteurs devra être assuré par l’EPIC Vanille de Tahiti sur la certification des bonnes pratiques agricoles visant à garantir la qualité des gousses de vanilla tahitensis, de la production à la commercialisation.
A compter de la campagne de récolte 2024, les ventes de vanilles mûres devront être opérées aux journées de vente organisées par l’établissement Vanille de Tahiti aux dates et lieux fixés au calendrier. Toute déclaration de production de vanille fera l’objet du contrôle de qualité assuré par les agents de l’EPIC Vanille de Tahiti.