Alors que plane la menace d’une nouvelle grève des pompiers d’aérodromes à partir de 00h01, vendredi, les compagnies aériennes sont sur le pont. Après une première période de grève en septembre dernier, où des centaines de passagers avaient été bloqués dans les îles, Air Tahiti tente d’anticiper au maximum le mouvement social. La compagnie aérienne interinsulaire a mis en place des vols supplémentaires ce jeudi, et des moyens pour renforcer ses agents au standard.
Quatre à 5 rotations supplémentaires sont assurées sur les vols de ce vendredi pour récupérer le plus de voyageurs possibles. Une partie du personnel étant déjà engagée sur le salon du tourisme, le personnel des escales des îles sera mobilisé demain pour soutenir leurs collègues du centre d’appel de Papeete.
« On commence déjà à recevoir plus d’appels téléphoniques, indiquait ce jeudi matin Manate Vivish, directeur d’Air Tahiti. On met du monde pour réduire l’incertitude et l’angoisse des passagers. On a aussi le salon qui ouvre demain, on doit faire face à cette affluence« . Une affluence d’autant plus importante que le week-end correspond à une pointe d’activité au niveau du tourisme international.
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Autre solution : les bateaux, qui pourraient notamment récupérer les passagers des îles notamment ceux des iles. « La situation sur les îles sera gérée de façon simple, Raiatea et Bora Bora n’étant pas concernées par le grève. Sur Huahine, l’Apetahi express fera des rotations, tout comme le Maupiti Express sur Maupiti« , précise M. Vivish.
Le temps presse pour Air Tahiti, asujetti à gérer la situation en temps réel : »il faut attendre que le pompier de l’île en question vienne prendre sa séquence de travail pour savoir s’il est en grève ou pas« , conclut M. Vivish.
Le salon du tourisme ouvrant ses portes vendredi, les professionnels se montrent tout de même inquiets d’un durcissement du mouvement.
Quant aux Evasan, les urgences seront gérées par Air Archipels, Air Tahiti et l’Armée. Du reste, ils seront reprogrammés.