C’est sous le chapiteau de la Présidence que sont organisées, depuis lundi, des ateliers pour fédérer, mobiliser et coordonner tous les acteurs de terrain œuvrant à la lutte contre la marginalité sociale. Première population concernée par ces tables rondes : les personnes sans-abris, particulièrement celles de Papeete où les centres d’hébergement manquent.
Même si une nouvelle structure, un hangar cédé par l’État à Fare Ute, devrait devenir un lieu de refuge d’ici quelques jours, les lieux manquent pour accueillir les personnes sans-abris de la capitale. « 30% de la population des sans domicile fixe à Papeete est de Papeete. Les deux tiers viennent d’ailleurs » , explique le directeur de la police municipale Roger Lamy. Ce dernier rappelle qu’ils sont aujourd’hui 400 à 700, alors qu’ils n’étaient que 50 en 1995. « Malheureusement, c’est la commune de Papeete qui gère ce problème de société au quotidien (…) il faut aussi que les autres maires, les îles aussi, puissent trouver des solutions pour éviter que ces personnes viennent à la rue à Papeete » .
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Parmi les priorités citées par le ministère des Solidarités, déjà entendues auparavant : le développement de nouvelles structures d’accueil, et la formation des acteurs de terrain. « Pour le sans-abrisme, les troubles psychiatriques ou l’addictologie, il faut être formé. Il faut former nos acteurs pour qu’ils aient la posture, les compétences pour travailler et accompagner au mieux la personne » , glisse la coordinatrice de projet au sein du bureau en charge des personnes sans-abris de la DSFE, Moerani Amaru.
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Des réflexions et leurs solutions que le Bureau en charge des sans-abris (BSA) a compilé dans un livrable qui sera soumis au gouvernement d’ici début 2025.